Le maire de Vence, qui nie avoir violé son petit-fils, sera jugé à la mi-octobre

Huit ans après l'onde de choc provoquée, sur la Côte d'Azur, par sa mise en
cause, Christian Iacono, 73 ans, comparaîtra d'ici un mois devant la
cour d'assises des A.-M.


Du 14 au 17 octobre, le maire de Vence (Parti radical-UMP) répondra de «
viols et d'atteintes sexuelles » sur son petit-fils à l'époque âgé de 5
ans, accusations qu'il réfute totalement.
L'enfant, domicilié avec ses parents dans le nord de la France, a confié en 2000
comment quatre ans plus tôt à l'occasion de visites à Vence, il aurait
subi divers sévices de la part de son grand-père. Tout au long de
l'instruction menée à Grasse, il a confirmé des déclarations jugées
crédibles par plusieurs psychologues. Et les premiers médecins experts
ont relevé sur son corps des traumatismes physiques témoignant, selon
eux, de violences sexuelles. D'autres praticiens se sont montrés
ultérieurement plus prudents.


Incarcéré durant trois mois
En dépit de ses dénégations, Christian Iacono fut incarcéré pendant trois
mois à titre provisoire, de juillet 2000 à octobre 2000. Vigoureusement
défendu dans la cité vençoise par un comité de soutien et dans le
cercle familial par son épouse et sa fille, il se dit victime d'un
complot. Il suspecte son fils, avec lequel il est en conflit ouvert,
d'avoir manipulé l'enfant. Il évoque l'appartenance des parents du
petit Jacques (1) à une secte, piste explorée par l'enquête et estimée
« fantaisiste ». Un ami hôtelier, Jean-Jacques Baly, est également cité
devant la cour d'assises pour des attouchements qu'il nie formellement.


Il retrouve son fauteuil début 2008
Médecin radiologue de formation, Christian Iacono a dirigé plusieurs cabinets
de radiologie avant d'être élu en 1989, maire de Vence. Battu en 2001,
sans le devoir vraiment à ses ennuis judiciaires, mais plus sûrement à
l'alliance de deux listes concurrentes de droite, il a pris sa revanche
début 2008 en retrouvant le fauteuil de premier magistrat.
Risque-t-il de retourner en prison ? Pointant les « sérieux éléments à charge » mis
au jour par l'instruction, Me Rita Massad-Lepaul espère une
condamnation. Son confrère de la partie civile, Me Stéphane Choukroun,
est aussi confiant. Même s'il admet « l'existence, comme dans tous les
dossiers, de zones d'ombre et d'imprécisions que la défense tentera, à
couteaux tirés, d'exploiter. »


Un procès à huis clos ?
Assurément, celle-ci se battra pied à pied. « Rien, tonne ainsi Me Dupont-Moretti,
ne permet à l'accusation d'asseoir une certitude ». « À l'innocence de
Christian Iacono, ses avocats ne sont pas les seuls à croire », ajoute
Me Gérard Baudoux, en référence aux résultats des dernières municipales.
«Se pose une énième fois en justice, poursuit le ténor du barreau
niçois, le problème de la crédibilité de l'enfant. Accueillie
dubitativement (N.D.L.R. : depuis Outreau), la parole d'un bambin
semble de nouveau sacralisée. Alors que le contexte de tension
familiale me fait craindre une instrumentalisation ».
Aujourd'hui âgé de 17 ans, Jacques s'opposera-t-il, comme il en aurait l'intention,
à la publicité des débats ? En ce cas, le procès se déroulera à huis
clos.


1. Le prénom a été changé pour préserver, autant que faire se peut, l'anonymat de l'enfant.


Source = maville.com, auteur :Jean-Paul Fronzes pour Monaco-Matin

l'instruction menée à Grasse, il a confirmé des déclarations jugées
crédibles par plusieurs psychologues. Et les premiers médecins experts
ont relevé sur son corps des traumatismes physiques témoignant, selon
eux, de violences sexuelles


il leur faut quoi de plus ????????????

va savoir ..

C'est sûr que cela semble assez explicite.
Mais si le gamin parle un moment aprés, il faut tout de même se dire que ses souvenirs peuvent être mélangés, comme un puzzle où tu te plantes en assemblant les morceaux et où il faut le temps de les remettre dans le bon sens. Selon comment est mener l'expertise psy, ça peut être à coté de la plaque.

si je peut me permettre de répondre ici ,-1 j'espère que le grand père sera condamné pour son crime mais moi je pense que même si le petit a parlè après ,ses souvenirs doivent certainement être intacts .Peut être que les dates peuvent être flous car la notion du temps à 5 ans l'as t-on vraiment ? j'ai 52 ans et pourtant je me rapelle de tout et j'ai même des souvenirs qui remontent à l'age de 4 ans avec des repères de programmes télévisés . J'espère que ce monsieur sera condamné car c'est pour moi toujours 1 victoire contre la pédophilie , 1 victoire que je n'ai pas eu et à chaque fois c'est un peu la mienne.

je me suis permise de virer ton dernier post yolande (il faisait double emploi)...ton témoignage est par ailleurs très éclairant sur la manière d'un enfant de se resituer dans le temps avec les éléments sur lesquels il peut s'"accrocher" (ici le programme télé) Merci yo

oui effectivement , je me suis aperçue car (expiration de la page web )et quand j'ai retrouvé il fallait enregistrer donc cela a donner 2 fois , merci d'avoir corriger l'erreur.

kathy a écrit:

Huit ans après l'onde de choc provoquée, sur la Côte d'Azur, par sa mise en
cause, Christian Iacono, 73 ans, comparaîtra d'ici un mois devant la
cour d'assises des A.-M.


Du 14 au 17 octobre, le maire de Vence (Parti radical-UMP) répondra de «
viols et d'atteintes sexuelles » sur son petit-fils à l'époque âgé de 5
ans, accusations qu'il réfute totalement.
L'enfant, domicilié avec ses parents dans le nord de la France, a confié en 2000
comment quatre ans plus tôt à l'occasion de visites à Vence, il aurait
subi divers sévices de la part de son grand-père. Tout au long de
l'instruction menée à Grasse, il a confirmé des déclarations jugées
crédibles par plusieurs psychologues. Et les premiers médecins experts
ont relevé sur son corps des traumatismes physiques témoignant, selon
eux, de violences sexuelles. D'autres praticiens se sont montrés
ultérieurement plus prudents.


Incarcéré durant trois mois
En dépit de ses dénégations, Christian Iacono fut incarcéré pendant trois
mois à titre provisoire, de juillet 2000 à octobre 2000. Vigoureusement
défendu dans la cité vençoise par un comité de soutien et dans le
cercle familial par son épouse et sa fille, il se dit victime d'un
complot. Il suspecte son fils, avec lequel il est en conflit ouvert,
d'avoir manipulé l'enfant. Il évoque l'appartenance des parents du
petit Jacques (1) à une secte, piste explorée par l'enquête et estimée
« fantaisiste ». Un ami hôtelier, Jean-Jacques Baly, est également cité
devant la cour d'assises pour des attouchements qu'il nie formellement.


Il retrouve son fauteuil début 2008
Médecin radiologue de formation, Christian Iacono a dirigé plusieurs cabinets
de radiologie avant d'être élu en 1989, maire de Vence. Battu en 2001,
sans le devoir vraiment à ses ennuis judiciaires, mais plus sûrement à
l'alliance de deux listes concurrentes de droite, il a pris sa revanche
début 2008 en retrouvant le fauteuil de premier magistrat.
Risque-t-il de retourner en prison ? Pointant les « sérieux éléments à charge » mis
au jour par l'instruction, Me Rita Massad-Lepaul espère une
condamnation. Son confrère de la partie civile, Me Stéphane Choukroun,
est aussi confiant. Même s'il admet « l'existence, comme dans tous les
dossiers, de zones d'ombre et d'imprécisions que la défense tentera, à
couteaux tirés, d'exploiter. »


Un procès à huis clos ?
Assurément, celle-ci se battra pied à pied. « Rien, tonne ainsi Me Dupont-Moretti,
ne permet à l'accusation d'asseoir une certitude ». « À l'innocence de
Christian Iacono, ses avocats ne sont pas les seuls à croire », ajoute
Me Gérard Baudoux, en référence aux résultats des dernières municipales.
«Se pose une énième fois en justice, poursuit le ténor du barreau
niçois, le problème de la crédibilité de l'enfant. Accueillie
dubitativement (N.D.L.R. : depuis Outreau), la parole d'un bambin
semble de nouveau sacralisée. Alors que le contexte de tension
familiale me fait craindre une instrumentalisation ».
Aujourd'hui âgé de 17 ans, Jacques s'opposera-t-il, comme il en aurait l'intention,
à la publicité des débats ? En ce cas, le procès se déroulera à huis
clos.


1. Le prénom a été changé pour préserver, autant que faire se peut, l'anonymat de l'enfant.


Source = maville.com, auteur :Jean-Paul Fronzes pour Monaco-Matin

j'hallucine

Pas sur.
Il est peut-être coupable et suffisamment malin pour faire croire à son entourage qu'il ne l'ai pas.
Mais il est peut-être pas coupable.

Pour ce qui est du souvenir,
Une anecdote

Quand les souvenirs de Carla, ont commençé à remonter concernant les maltraitance de son père, à un moment donné, elle s'est mise à avoir peur de moi. J'ai discuté avec elle.
Elle venait de se rappeller un jour où elle était en train de jouer joyeusement avec une petite poupée et où son père lui a balancé un baffe monstre alors qu'elle passait devant lui, à la surprise générale (entre parenthèse, si j'avais su la suite, je ne m'en serais pas tenu seulement à signaler vigoureusement au père ce que je pensais de son acte). Elle a été se réfugier recroquevillée dans un coin du salon et moi je me suis précipitée vers elle pour la consoler. Tout à sa panique, elle a eu peur de moi et a mis les bras devant son visage pour se protéger. Elle ne voulait pas que je l'approche, que je la touche.
Dans son souvenir, c'était moi qui lui avait collé la baffe.
On a repris la scène tranquillement ensemble pour l'aider à recadrer.
Il est assez facile d'imaginer que si quelqu'un de pas objectif intervenait au stade premier de ce souvenir, la baffe elle était pour ma pomme.
Quand la suite est venue. Là j'ai dis "stop Carla, je ne peux pas d'aider, je ne peux pas te guider dans ta réflexion de façon suffisamment détachée" et je l'ai mis chez un pro avec l'idée qu'elle prenne son temps et que cela soit détaché de la procèdure en cours pour qu'elle soit libre dans sa réflexion.

On parle de la parole de l'enfant. Mais là je ne pense pas qu'il s'agisse forcèment d'une question d'enfant ou pas, c'est plutôt une question d'une personne face à un événement traumatisant. Comme par exemple quand on a un accident de voiture et qu'il nous font un moment pour se rappeler du déroulement de l'accident.

Christian Iacono, 73 ans, comparaît à partir de mardi devant les assises des Alpes-Maritimes pour le viol de son petit-fils qu'il a toujours nié.

L'explication pourrait se dérouler à huis-clos, selon la volonté jusqu'alors manifestée par le plaignant.

Je pense aussi que dans cette affaire, l'avocat s'évertue à protéger les enjeux politiques de cet homme. pas de difference entre son mandat politique et ce qu'il peut être autrement, peut-être un pédophile comme tant d'autres en sachant qu'il y en a dans toutes les couches sociales .J'espère que le procès qui débute rendra la dignité du plaignant