Allier: la garde à vue de la mère infanticide prolongée de 24 heures

La garde à vue de la jeune femme de 26 ans, qui a avoué avoir tué son fils de 3 ans samedi dans une chambre d'hôtel de Toulon-sur-Allier (Allier), a été prolongée de 24 heures, a annoncé dimanche le substitut du procureur de la République de Cusset, Thierry Griffet.


Elle reconnaît spontanément avoir tué son enfant volontairement et elle dit l'avoir tué dans la chambre d'hôtel, ce qui est vraisemblable", a déclaré M. Griffet, au cours d'une conférence de presse à la gendarmerie de Moulins.

Le corps du petit Samir a été retrouvé dans la baignoire vide de la salle de bains, a précisé le substitut, qui n'était pas en mesure pour l'instant de confirmer que l'enfant était mort noyé.

Selon le magistrat, la jeune femme, originaire de Seine-et-Marne et ayant "des antécédents psychiatriques", "était très peinée par le fait que son fils était handicapé et avait appris dans les jours qui précèdent que l'enfant ne pourrait pas marcher normalement seul".

"Elle a pensé que cette situation était insupportable et qu'elle devait tuer son enfant", a-t-il dit, précisant que la jeune femme avait affirmé avoir elle-même fait "plusieurs tentatives de suicide".

la jeune mère est allée chercher son fils, placé depuis le début de l'année, sur décision de justice, dans une famille d'accueil en Seine-et-Marne, puis elle est passée chez ses parents où elle s'est montrée "irritée", a souligné M. Griffet.

Elle a alors pris sa voiture pour se rendre en Haute-Loire, à Brioude, où se trouve "une maison de famille qui lui évoque des souvenirs", "avec l'intention de tuer son enfant" là-bas, mais elle n'a pas dit pourquoi elle s'était arrêtée avant, a-t-il poursuivi.

Arrivée peu après 13H00 à Toulon-sur-Allier, elle a pris une chambre d'hôtel au moyen d'une borne automatique et est passée à l'acte.

Après avoir quitté la chambre et roulé une trentaine de kilomètres, elle a alors prévenu de son geste la famille d'accueil et son ancien compagnon, dont elle est séparée depuis quelques mois. Ils ont alors alerté les gendarmes qui ont localisé la mère grâce à son téléphone portable, a indiqué son avocate, Me Françoise Mercier-Rayet.

Selon l'avocate, sa cliente "qui se présente comme schizophrène", avait elle-même "demandé le placement de son fils en famille d'accueil car elle avait envie de le tuer, ne pouvant assumer le fait qu'il soit handicapé".

"Elle avait uniquement un droit de visite et d'hébergement un week-end sur deux, car elle vivait chez ses parents", a-t-elle précisé.

"Lors de sa visite mercredi chez le neurologue, ce dernier lui avait assuré qu'il n'y avait aucune chance que l'enfant marche un jour et elle s'était disputé avec ses parents à ce sujet", a expliqué l'avocate, ajoutant: "Elle dit avoir fait un cadeau à son fils, car elle se dit qu'il se serait rendu compte de son état et aurait fait une dépression et qu'elle était incapable de faire face".

La jeune mère devrait être présentée lundi après-midi au parquet de Clermont-Ferrand et devrait être poursuivie pour "homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans", selon le procureur.

J'ai vu ça ce matin, j'en suis malade

oui c'est vraiment malheureux

Encore une histoire où plein de questions nous interpellent quand l'enfant est en danger, handicapé ou pas, ce danger était connu,alors!!!!pourquoi ,elle a eu le droit d'hébergement, il y a des choses qui me dépasse.

tata yoyo a écrit:

Encore une histoire où plein de questions nous interpellent quand l'enfant est en danger, handicapé ou pas, ce danger était connu,alors!!!!pourquoi ,elle a eu le droit d'hébergement, il y a des choses qui me dépasse.

Parce que certains juges ne savent pas quoi foutre de leurs dix doigts

C'est le profond MYSTERE de ce système qui "déraille" de plus en plus

loule a écrit:

C'est le profond MYSTERE de ce système qui "déraille" de plus en plus

pf j'aimerais bien voir les critères de recrutement de certains

Ben, c'est vrai qu'on ne sait pas tout, mais sur ce coup-là, je m'interroge davantage sur la responsabilité des grands-parents (ses parents à elle) puisqu'apparemment elle avait un droit d'hébergement parce qu'elle vivait chez eux, et qu'ils l'ont laissé partir avec le petit en sachant qu'elle n'était pas bien et qu'elle l'avait placé justement pour le protéger d'elle-même..
Ni les services, ni le Juge ne pouvaient savoir qu'elle allait échapper au contrôle de ses propres parents, mais eux ils le savaient..Loin de moi l'idée de leur jeter la pierre, ils sont sans doute bien assez malheureux de ce qui arrive, mais oui je m'interroge

tu parles, s'il y avait des critères de recrutement pour eux, il y aurait beaucoup moins de cas dramatique comme celui-ci ! Patricia, tu as raison .

je ne crois pas que les parents aient eu un role quelconque dans cette vilaine histoire, ils hébergeaient leur fille, et meme si ils étaient intervenus elle aurait certainement pris sa voiture et fait les memes choses. Ce qui m'interpelle moi c'est qu'on laisse un droit d'hebergement à une personne qui a des problèmes psychiatriques et de surcroit schisophrène.
c'est le système qui est en cause et moi cette femme et bien quelque part je la plains (et c'est rare chez moi), parce qu'elle avait demandé à ce que son enfant soit placé parce qu'elle avait envie de le tuer, et finalement on lui donne son enfant et elle le tue : chercher l'erreur.

On ne saura jamais ce qui se passe dans la tête d'un individu !
Tout le monde est fautif !
Les services sociaux qui auraient pu aider correctement la maman dans sa problèmatique !
Les grands parents n'ayant pas su à l'avance ce qui allait se passer et cette maman qui devait vraiment être désespérée pour en arriver à un tel acte !
Avons nous réellement le droit de juger ? Avons nous se pouvoir ?

Ce qui la dérangeait profondément apparemment c'était le handicap de son enfant, il ne marcherait jamais ! et alors ???????? c'est une raison ça ???? désolée si je vous choque mais je n'ai aucune compassion ! c'est dans un centre qu'elle aurait du se trouver pour soins !

andamine a écrit:

On ne saura jamais ce qui se passe dans la tête d'un individu !
Tout le monde est fautif !
Les services sociaux qui auraient pu aider correctement la maman dans sa problèmatique !
Les grands parents n'ayant pas su à l'avance ce qui allait se passer et cette maman qui devait vraiment être désespérée pour en arriver à un tel acte !
Avons nous réellement le droit de juger ? Avons nous se pouvoir ?

pour ma part je ne juge pas,je m'interroge,sur ,que met t-on en place pour aider dans ces cas, comment?qui ?oui maman désespérée,mais en attendant,l'enfant n'a pas était protégé,même si la maman était dépassée, elle a appelé au secours, alors que fait-on dans ces cas là??

Je travaille auprès des handicapès adultes et pour la plupart abondonnés par leur famille car dans le temps c'étaient des personnes qui étaient cachées, mais je peut dire que ces personnes ont envie de vivre, leur vie bien sur pas comme la notre, et nous sommes là pour les aider dans leur projet

tata yoyo a écrit:

andamine a écrit:

On ne saura jamais ce qui se passe dans la tête d'un individu !
Tout le monde est fautif !
Les services sociaux qui auraient pu aider correctement la maman dans sa problèmatique !
Les grands parents n'ayant pas su à l'avance ce qui allait se passer et cette maman qui devait vraiment être désespérée pour en arriver à un tel acte !
Avons nous réellement le droit de juger ? Avons nous se pouvoir ?

pour ma part je ne juge pas,je m'interroge,sur ,que met t-on en place pour aider dans ces cas, comment?qui ?oui maman désespérée,mais en attendant,l'enfant n'a pas était protégé,même si la maman était dépassée, elle a appelé au secours, alors que fait-on dans ces cas là??

Bonne question ! Que fait-on? Que met-on en place ? Je ne suis pas pro, il faut aller voir les représentants de la protection de l'enfance, ils sont tellement intelligents et instruits ! Ils savent mieux que vous et nous ce qui est meilleur pour l'enfant <-------( c'est de l'ironie)

tata yoyo a écrit:

Je travaille auprès des handicapès adultes et pour la plupart abondonnés par leur famille car dans le temps c'étaient des personnes qui étaient cachées, mais je peut dire que ces personnes ont envie de vivre, leur vie bien sur pas comme la notre, et nous sommes là pour les aider dans leur projet

Tout le monde n'a pas cette chance d'être bien aidé et soutenu ! Bien souvent, ils se retrouvent enfermés dans des asiles, sans aucune possibilité de vivre pour le mieux !

réponse de l'ASE dans des cas semblables " NOUS ALLIONS INTERVENIR" et ça, je peux vous le certifier !! j'ai déjà eu cette REPONSE !

marie a écrit:

il y a beaucoup de questions soulevées mais la premiére c'est tout de même ce droit d"hébergement ,on sait que cette jeune femme est malade ,fragile ,bien sûr elle va chez ses parents mais justement qu'elles étaient les conditions d'hébergements?l'enfant est il remis à la garde des grands parents ou àla mére? aujourdhui et demain ,des vilaines histoires il y en aura car la politique actuelle va de plus en plus vers le retour ou le maintien en famille de nombreux parents bien encadrés pourront sans soucis faire face mais il y aura les autres !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il y aura toujours des ratés, évidons la casse

mais où va t-on , où va le monde?il ya de plus en plus d'acte de folie c'est déprimant t'endendre tout cela, les gens sont agressifs partout, au volant, dans la rue , dans les magasins, le monde change mais pas dans le bon sens

Le monde devient fou malheureusement ! Mais essayons de passer entre les mailles du filet, afin de ne pas être contaminé !

de toute façon tout tourne à l'envers de + en + de malheureux, de misére, l'accés aux soins, et tout les systémes qui dérapent, il y aaurait de l'ordre à remettre un peu partout

Et ce n'est pas avec une politique telle que nous avons actuellement , que celà va s'améliorer