| | Anciens faits divers | |
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kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:09 | |
| VIOL D'ENFANTS SUR INTERNET Source = DH net article de Nawal Bensalem Un étudiant belge de 22 ans avait créé un site de pédophilie particulièrement hard et vendaitdes images à travers le monde LOUVAIN C'est sur un gros poisson que sont tombés les agents de la Computer Crime Unit bruxelloise. Un étudiant limbourgeois de 22 ans, qui depuis son kot à Louvain diffusait via son ordinateur des images pédopornographiques aux quatre coins de la planète. Le jeune homme, inscrit en première année universitaire en informatique, proposait des photos mais également des films aux scènes axées uniquement sur des abus d'enfants. Sans aucune gêne, le garçon vantait même sur son site la qualité d'images de bébés violés. Un simple clic suffisait à y accéder. Le jeune homme depuis son kot établissait un véritable business autour de ces images choquantes. Son site web a ainsi été visité par des centaines de pédophiles étrangers. Les données sur ces personnes ont été transmises aux polices de ces pays. Pour espérer passer inaperçu, le jeune homme utilisait un serveur basé en Scandinavie. Il avait ainsi plusieurs centaines de clients. Chez nous, des perquisitions sont déjà programmées chez plusieurs d'entre eux. Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, il ne s'agit pas ici du premier site Internet découvert en Belgique via lequel est diffusée de la pédopornographie. "C'est en effet un des rares sites pédopornographiques dont l'extension est un .be. Il y a quelques années, un site nommé www.pédophilie.beavait également été repéré par nos services. Quelques heures après sa création, nous l'avions fait fermer", souligne le commissaire divisionnaire Luc Beirens, responsable de la Federal Computer Crime Unit. La FCCU, via notamment les dénonciations enregistrées sur le site ecops, a ainsi ouvert 840 dossiers de forums et sites au contenu pédopornographique l'année dernière. De plus, 91 auteurs de propos pédopornographiques sur Internet ont pu être identifiés, dont 77 en Belgique. Pour ce qui est de la gestion belge de sites du genre, 15 serveurs ont été identifiés l'année dernière chez nous, contre 18 en 2004 et 45 en 2002. "Visiter ces sites et en collectionner les images fait de vous un distributeur également, vu que vous poussez à la production de ces images pédopornographiques et risquez donc 5 à 10 ans de prison", conclut Luc Beirens. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:10 | |
| L'ANTRE DE LA PERVERSITE Source : DH net article de V.F. Un Nivellois diffusait sur Internet des photos pédopornographiques NIVELLES C'est une unité de la police allemande l'Internet, qui a donné l'alerte. Depuis Stuttgart, les cyberflics allemands avaient repéré un Belge connecté via Skynet et opérant sous un pseudonyme pour diffuser, sur un site tiers, des photos pornographiques mettant en scène des enfants. Trente photos avaient été mises en lignes le 5 avril 2005, puis une vingtaine deux semaines plus tard. L'adresse mail de l'auteur a pu être identifiée par les spécialistes, et les policiers belges ont débarqué chez Dominique S., à Nivelles. Une perquisition doublement pénible : dans leur P.-V., les enquêteurs décrivent le désordre et les conditions d'hygiène douteuses qui régnaient sur place : dans la chambre, ils ont eu du mal à localiser le lit ! Au milieu de tout ce qui était entassé, il y avait des bouteilles de plastique pleines d'urine.... Mais surtout, dans toutes les pièces, au milieu du bazar, il y avait des dizaines de photos, de revues, de dessins et de vidéos à caractère pédopornographique. "Une véritable caverne de la perversité, a commenté la substitute devant le tribunal correctionnel de Nivelles. Il y en avait partout et les enfants les plus jeunes que l'on pouvait voir sur ces photos étaient âgés d'à peine quatre ou cinq ans. C'est atroce, avec des scènes de zoophilie, de scatologie..." Les policiers ont également appris que Dominique S. recevait régulièrement chez lui les enfants de son frère. Lesquels n'auraient été victime d'aucun abus, mais tous les documents ignobles entassés dans le capharnaüm étaient à portée d'yeux. Les mômes jouaient aussi sur l'ordinateur contenant des centaines de fichiers illégaux, accessibles d'un simple clic. Le tribunal a condamné hier le Nivellois à 3 ans de prison ferme et à une amende de 2.500 euros. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:10 | |
| 16 MOIS POUR AVOIR ENFERME SA FILLE DANS UNE CAGE A CHIENS
Un Liégeois de 47 ans a été condamné vendredi à une peine de 16 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Liège pour avoir infligé à sa fille âgée de 12 ans des traitements inhumains et dégradants. Pour la punir, il l'avait enfermée dans une cage de transport de chien et munie d'un collier pouvant provoquer des décharges électriques.
Les faits reprochés au prévenu s'étaient déroulés dans la nuit du 24 au 25 février 2007. Ce sont des éducatrices et des institutrices qui ont révélé les faits après avoir recueilli les confidences de la jeune fille. Agée de 12 ans, celle-ci, à sa demande, était en plein processus de réintégration auprès de son père après avoir connu des soucis familiaux.
Mais son père, le tenancier d'un chenil, lui reprochait d'avoir commis des bêtises, comme le vol d'un GSM. Alors qu'il était ivre, il avait décidé de la punir et de l'enfermer dans une cage de transport de chien. Il avait muni sa fille d'un collier pouvant transmettre des décharges électriques. Il lui avait également jeté de l'eau alors qu'elle était dénudée dans la cage. Ensuite, prenant un couteau et le posant sur sa main, il avait expliqué qu'il était fréquent de couper la main des voleurs dans certaines civilisations.
La jeune fille a estimé que son calvaire avait duré plus de deux heures. Mais le père, reconnaissant la gravité de la situation, prétendait que la capture n'avait duré que 20 minutes. Il justifiait son geste par un moment d'égarement vécu dans un contexte d'exaspération. Le prévenu était en état de récidive légale, son casier judiciaire relevant de nombreuses condamnations pour violences, faits de moeurs et vols. Il a été condamné à une peine de 16 mois de prison ferme, le tribunal refusant de lui accorder la peine de travail réclamée par son avocat. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:11 | |
| RECONNUE COUPABLE
Une femme de 31 ans, reconnue coupable d'avoir tenu son garçonnet de 7 ans pendant que son amant le violait, a été condamnée mardi à 3 ans de prison, dont un an ferme, par le tribunal correctionnel de Roanne (Loire). Les faits s'étaient déroulés à Roanne pendant les vacances de Noël 2003 alors que la mère avait la garde de son fils. Relevant normalement de la cour d'assises, les faits avaient été correctionnalisés après le décès du concubin au cours de la procédure. La mère, qui a effectué un an de détention provisoire dans cette affaire, ne retournera pas en prison. Le garçonnet, aujourd'hui âgé de 11 ans, a déclaré en pleurant à la barre que ce n'était "pas suffisant" et que sa mère méritait "40 ans de prison" pour ce qu'elle avait fait. Celle-ci qui, après avoir reconnu les faits devant le juge d'instruction, les a niés devant le tribunal, a été condamnée à verser 11.500 euros de dommages et intérêts à son enfant. Elle sera en outre soumise à une mise à l'épreuve de trois ans comportant une obligation de suivre des soins psychiatriques, de travailler ou de suivre une formation. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:11 | |
| LA SUISSE ... Une jeune mère jette sa fille de sept ans du septième étage Une mère de 31 ans a jeté mardi sa fille de sept ans du septième étage de la tour HLM de Guebwiller (Haut-Rhin) où la famille habitait. Comment jugez-vous cet article? Insignifiant Important L'enfant, qui dormait encore lorsque sa mère s'est emparée d'elle vers sept heures du matin, est morte sur le coup. Le père a sauvé de justesse son autre fille de huit ans qui allait subir le même sort. Elle dormait dans la même chambre que sa soeur. Un troisième enfant se trouvait dans une autre pièce. Arrêtée, la jeune femme, déjà internée deux fois, a reconnu les faits. Elle a expliqué aux enquêteurs avoir eu peur que son mari n'emmène les enfants au Maroc. Source: www.20minutes.ch | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:12 | |
| SULLIVAN ETOUFFE AVEC DES TARTINES Source : DH net article de N. Ben. BRUXELLES Le cas de Geoffrey fait inévitablement penser à d'autres petits bouts, victimes eux aussi de maltraitances. Comme le petit Sullivan. Souvenez-vous, l'horreur éclatait à la rentrée scolaire 2003, rue Traversière, à Marchienne-au-Pont. Un lundi matin, les secours étaient appelés au domicile du petit Sullivan Vanderclause, un bébé de 18 mois, en train d'étouffer suite à un problème de déglutition. Soigné à même le chemin, l'enfant avait été transporté à l'hôpital dans un état critique. Là, les médecins avaient décelé les traces de deux anciennes fractures à l'occipital et à la cheville. Hélas, le petit était décédé des suites de son étouffement. Christel Parizel, la mère de l'enfant, avait tout d'abord reconnu les coups sur Sullivan, expliquant qu'il lui arrivait parfois de le secouer un peu fort. Tout cela parce qu'elle n'avait pas désiré cette grossesse. En insistant, les forces de l'ordre ont obtenu des aveux pires encore. La jeune femme, âgée de 21 ans, avoua avoir forcé son bébé à avaler deux tartines, tout en lui maintenant la tête. Autre cas tout aussi dramatique : celui de la petite Jonalyn. Le jour de Noël 1998, une petite fille dans le coma est déposée dans une clinique à Cologne. Par des adultes qui s'empressent de filer. La Kriminal Polizei finit par établir que l'enfant, Jonalyn, 3 ans, née aux Philippines, a été recueillie en Belgique par des Bruxellois. Personne n'imaginait que Jonalyn survivrait aux tortures endurées pendant trois mois en Belgique : sans parler du climat de terreur (elle était enfermée dans un grenier obscur). De l'esprit de sel était versé goutte à goutte dans ses yeux, l'objectif n'étant pas seulement d'aveugler l'enfant, mais d'atteindre le cerveau en brûlant le nerf optique. La fillette a survécu à ces mauvais traitements. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:13 | |
| TRIPLE INFANTICIDE A ALBERTVILLE
Société Triple infanticide d'Albertville: les nouveaux-nés avaient deux pères différents AP | 21.09.2007 | 18:36 Les premiers résultats des expertises menées sur les corps des trois nouveau-nés retrouvés le 22 août dernier à Albertville (Savoie) ont permis d'établir que les deux premiers avaient pour père le compagnon de Virginie Labrosse et que le troisième était de son amant, a-t-on appris auprès du parquet.
"Des examens complémentaires génétiques, biologiques, toxicologiques et anatomo-pathologiques vont avoir lieu pour confirmer ou infirmer les analyses ADN", précisait le procureur Henry-Michel Perret, soulignant la mauvaise qualité des corps des enfants morts en 2001, 2003 et 2006, congelés à plusieurs reprises.
L'enquête sur les circonstances de la mort des trois nouveau-nés a permis d'établir que Virginie Labrosse, 36 ans, mise en examen pour "meurtres sur mineurs de 15 ans" et placée en détention à Lyon, a accouché seule à trois reprises. La première fois, en l'absence de son compagnon, dans les toilettes de son domicile où l'enfant est mort asphyxié. Le second bébé serait mort-né. "Elle a un vague souvenir d'avoir empoigné le corps du troisième pour l'empêcher de crier", a expliqué le procureur.
En cours de séparation, Philippe, le compagnon depuis une quinzaine d'années de Virginie Labrosse, avait découvert en août dernier dans leur maison d'Albertville trois cadavres de bébés alors qu'il voulait récupérer quelques affaires personnelles. Virginie Labrosse, qui avait depuis quelques mois un amant, avait rapidement reconnu être la mère des trois bébés, tous nés à l'insu de leurs pères, mis hors de cause par la justice.
"C'est une affaire qui, par bien des traits, ressemble à l'affaire Courjault", estimait encore le procureur d'Albertville.
Véronique Courjault, mise en examen le 12 octobre dernier pour trois infanticides, est accusée d'avoir étouffé deux bébés nés de manière clandestine en 2002 et 2003 à Séoul (Corée du Sud). Les corps ont été découverts en juillet 2006 par son mari dans le congélateur du domicile familial. Elle a aussi avoué avoir accouché clandestinement, en août 1999 à Villeneuve-la-Comtesse (Charente-Maritime), d'un bébé né viable, qu'elle a étranglé avant de le brûler dans la cheminée de la maison qu'elle occupait avec son mari. AP | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:14 | |
| MARC ENFANT MARTYRE
Auby Les deux garçons ont chacun leur chambre et, ce soir là, l'ainé, Michel, 7 ans passe dire bonsoir à son petit frère Marc, 5 ans, déjà dans son lit. - C'est la dernière fois qu'il m'a parlé, racontera Michel. Il m'a souhaité bonne nuit, en me souriant. Il avait une drôle de voix, comme s'il était très fatigué. En réalité, ce 23 janvier 2006, Marc n'est pas seulement fatigué, il est mourrant. Sa mère est à côté avec son concubin, mais ni l'un ni l'autre ne se soucient de secrourir le petit garçon, encore moins d'appeler un médecin. Ils ont bien trop peur, tous les deux, qu'on découvre les plaies dont le corps de Marc est couvert. Depuis des semaines, Michel voit son petit frère souffrir. Est-ce qu'il comprend ? un gamin de 7 ans peut-il comprendre que deux adultes s'acharnent sur un enfant ? Cela dépasse certainement son entendement, mais Michel voit tout, sans pouvoir intervenir, temoin impuissant de cette horreur. Et tout se grave dans son jeune esprit, avec une précision terrible, jusqu'au moindre détail qu'il rapportera plus tard aux enquêteurs. Nous sommes dans le Nord, à Auby, aux abords de Douai, dans un décor où domine le rouge terne des immeubles et maisons de briques. A la sortie d'Auby, dans un petite cité HLM, c'est là qu'habite Isabelle, une femme de 32 ans à la silhouette envelopée. La jeune femme, qui vit seule avec ses deux garçons, Michel et Marc, issus d'un précédent mariage, travaille épisodiquement : nourrice, employée dans un cabinet médical et surveillante de la propre cantine scolaire du petit Marc. Et puis à l'été 2005, elle se met en ménage avec un certain David. Cette arrivée change tout. A 34 ans l'homme, qui ne travaille pas a un passé de délinquant : des condamnations pour vol, violences, braquages... Et c'est lui, ce toxicomane notoire, qu'Isabelle associe à l'éducation de ses fils. Du jour au lendemain, les garçons n'ont plus le droit de jouer ensemble. Trop de bruit!! mais surtout, David prend le petit Marc en grippe. L'ainé lui est indifférent, il s'en prend au plus petit, au plus faible. Pourquoi lui ? A l'école d'Auby, Marc est décrit comme un petit élève de maternelle plutôt sage, vivant et rieur. Le genre de gamin qu'on prend facilement en affection. Parfois l'institutrice a l'impression qu'il perd un peu son entrain, qu'il est triste, fatigué, on dirait même qu'il a du mal à marcher. Mais sa bonne nature reprend vite le dessus, il sourit. Personne ne voit que c'est le sourire, plein de larmes cachées, d'un petit garçon courageux. A cette époque, ils ne sont que trois, à part Marc, àa savoir ce qui se passe. David, Isabelle et le jeune Michel, torturé par le calvaire de son petit frère. Contrairement à ce qui se produit souvent, Michel ne s'associe pas aux adultes pour maltraiter l'enfant. Il aime son petit frère, il souffre, il réprouve. Il est le regard de l'innocence, de la conscience, dans ce repaire de brutes. Dans sa mémoire se gravent des images insupportables. Comme cet enfer de décembre 2005. Dans la semaine qui précède Noël, Michel voit les sévices devenir quotidiens. D'abord les terribles féssées administrées à Marc par DAvid et qui lui laissent la peau à vif. Isabelle part ensuite en vacances. Laissant Marc seul avec son bourreau. De retour à auby le 23 décembre, Michel retrouve son petit frère le visage bleui de coups. Ce n'est pas assez, David reproche à Marc de baver et le frappe en plein visage. Puis il le soulève pour l'emmener avec lui sous la douche. Quand ils sortent de la salle de bains, Marc a le dos couvert d'hématomes. Dans les jours qui suivent, le tortionnaire se charge quotidiennement de doucher le petit à l'eau froide en le frappant pour qu'il chute dans la baignoire. Mais les séances de tortures ne s'arrêtent pas là. David donnait des coups de poing dans le ventre, des coups de pied dans son visage, racontera Michel. Mon petit frère lui demandait d'arrêter. Ma mère me disait de ne pas regarder, elle fermait la porte. Ma mère elle lui donnait seulement des féssées et des claques à Marc. Michel reste épargné, David lui promet juste des coups s'il parle de tout cela à l'estérieur. Le corps de Marc est si marqué que le 2 janvier, David interdit à Isabelle de l'envoyer à l'école. - A la fin, poursuit Michel, mon petit frère n'arrivait plus à marcher normalement, il était penché, une épaule plus basse que l'autre, il boitait, toujours sur le point de tomber, il se cognait aux murs. Le 8 janvier, David sort avec Marc dans le champ qui borde la cité. Il en revient en poussant devant lui l'enfant à coups de pied, d'un telle force que le petit s'écroule à chaque fois. Personne ne voir rien. L'enfant rentre couvert de boue que David l'oblige à lécher. Le 12 janvier, les lèvres de Marc éclatent sous un coup de poing. Le 15 janvier, toute la famille va voir les canards au bord d'une mare voisine. David pousse Marc dans l'eau. Pendant que sa mère retourne chercher des habits secs, David jette à nouveau Marc dans l'eau glacée. Marc en perd connaissance pendant un moment..... - David a jeté plusieurs fois Marc dans la mare, se rappelle Michel. Il le noyait aussi dans la baignoire, le jetait contre les murs ou dans les escaliers, lui fesait lécher de la soupe par terre...... Le pauvre enfant, brisé, exténué, refait pipi au lit. David le frappe au bas ventre, le blessant à sang. Pour une fois Isabelle lui met des compresses. Le 23 janvier, Michel entend pour la dernière fois la voix de son petit frère, qui lui souhaite bonne nuit, avec sur son visage couvert de coups, un ultime sourire de tendresse. Le lendemain en fin d'après midi, Michel voit pour la dernière fois, son frère, muet, inerte dans l'eau du bain. Isabelle s'est absentée. Quand elle rentre, Marc est sans connaissance. David la charge de le ranimer. Elle le met plusieurs fois sous la douche froide, il ouvre les yeux et sombre à nouveau. Elle le couche à 21h30. A l'aube de ce 25 janvier, le peit Marc, 5 ans, s'est évadé de son corps rompu de souffrances. A 5h45 David appelle les pompiers. Il déclare que le petit est mort à cause d'une chute. Personne n'est dupe. Les policiers sont prévenus. La justice commence son travail. Première pièce du dossier, le rapport médico-légal : la petite victime est couverte de plaies, de cicatrices, de brulures de cigarettes, y compris au visage. Cinq fractures de côtes, une fracture du bassin...; la mort a été causé par une hémorragie cérébrale............... -------------------------------------------------------------- C'est début 2008 que seront jugés David et Isabelle........ (nous rappelons que toutes les personnes jugées dans cette affaire restent présumées innocentes). | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:15 | |
| OPERATION ARC-EN-CIEL
Les gendarmes, qui ont identifié 310 personnes concernées par des échanges de photos et de vidéos pédopornographiques sur internet, ont saisi 1.400.000 photos et 27.000 vidéos. Plus de 10 informations judiciaires ont été ou vont être ouvertes. L'opération Arc-en-ciel, en liaison avec 101 parquets compétents, a mobilisé 330 gendarmes et policiers. Elle a abouti à l'interpellation quasi-simultanée des 310 personnes visées. 24 d'entre elles ont été mises hors de cause, 132 ont reconnu les faits ou possédaient des images ou des films vidéo pédopornographiques, le plus souvent pour "des volumes accablants", selon la gendarmerie. Les 154 autres personnes étaient toujours en cours d'interrogatoire jeudi. Une personne en état de récidive, traduite mercredi devant le TGI de Valenciennes en comparution immédiate, a été condamnée à 12 mois de prison ferme. Deux autres personnes ont également été mis en cause pour des atteintes sexuelles sur des mineures de leur entourage. L'une d'elle, un homme de 51 ans, a été écrouée à Caen après avoir été mise en examen pour "détention, diffusion d'images pédophiles et corruption de mineur". Selon une source judiciaire, l'homme, arrêté lundi à Mézidon, près de Lisieux (Calvados), serait le "personnage-clé du dossier". L'opération a été initiée par le service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) de la gendarmerie au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), après qu'une association de protection de l'enfance italienne "telephono arcobaleno" (arc-en-ciel) eut dénoncé, au mois de janvier, l'existence d'un site web proposant le téléchargement de ces photos. Les spécialistes de la gendarmerie ont alors découvert, sur un serveur français, que ces images avaient été téléchargées plus de 21.000 fois par près de 10.000 utilisateurs, dont les 310 internautes français qui ont été formellement identifiés | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:16 | |
| GEOFFREY PETITE VICTIME DE PARENTS INDIGNESSource : DH net article de F.D. Un bain glacial puis bouillant comme punition pour avoir volé quelques bonbons à l'école CHÂTELINEAU Le comble du sordide a été atteint, mardi soir, au coeur d'un foyer de la rue du Sart Allet, à Châtelineau. Geoffrey, un petit garçon de 8 ans à peine, a bien failli mourir des tortures infligées par son père. L'enfant n'a eu d'autre tort que de voler quelques bonbons ou quelques bons points à l'école, ce qu'il ne voulait apparemment pas avouer à Grégory C., et à sa belle-mère Hélène L. La punition fut des plus terribles : son père en furie l'a jeté dans la baignoire et l'a aspergé à l'eau glaciale au point de le faire sombrer dans l'hypothermie. Des brûlures marquaient également le thorax du garçonnet : était-ce un moyen tardif de réchauffer le petit corps bleui de Geoffrey ? Toujours est-il qu'à l'arrivée des secours, l'enfant ne respirait plus. Par chance, les secouristes ont pu le réanimer et l'emmener au CHU de Charleroi où il a été placé en coma artificiel. Aux dernières nouvelles, Geoffrey avait rouvert les yeux et parlé. Son état reste toujours inquiétant mais semble aller en s'améliorant, même si des séquelles psychologiques sont à prévoir. Le soir des faits, Grégory C. et Hélène L. ont tenté de faire passer tout cela pour une noyade accidentelle dans la baignoire. Mais l'état d'hypothermie du petit et les autres marques sur son corps ont eu tôt fait d'interpeller les urgentistes. Averti des faits, le parquet de Charleroi a ouvert une instruction. Mercredi après midi, le couple était privé de liberté et ramené à la rue du Sart Allet pour une reconstitution qui a duré plus de trois heures. Par la suite, les enquêteurs ont encore longuement interrogé les suspects avant d'obtenir leurs aveux. Hier matin, la juge d'instruction Martine Michel plaçait Grégory C. et Hélène L. sous mandat d'arrêt pour coups et blessures volontaires et tortures sur un mineur sur lequel ils avaient autorité. Selon toute vraisemblance, les faits de mardi soir n'étaient pas les premières maltraitances subies par Geoffrey. Récemment, une dame avait signalé à la police un enfant avec un oeil au beurre noir dans le bus. Mercredi, les enquêteurs ont fait le lien et ont retrouvé cette personne qui a reconnu Geoffrey sur photo. Par ailleurs, il semble que l'école s'apprêtait à contacter les services sociaux pour faire part de ses inquiétudes. " On culpabilise de n'avoir rien vu"Dans le quartier du Sart Allet, comme à l'école Destrée que fréquentent le petit Geoffrey et sa soeur, on ne parlait que de ça, hier matin. Jusqu'alors, cette famille de Témoins de Jéhovah était pourtant plutôt discrète. Rien en tout cas ne laissait subodorer des faits aussi sordides. "On culpabilise un peu de n'avoir rien remarqué", raconte Corinne, la voisine directe des parents de Geoffrey, en étouffant un sanglot. "Ce sont des gens aimables qui semblaient aimer leurs enfants. Le papa en parlait toujours de façon positive et il jouait souvent avec eux dans le jardin. Je sais qu'il était strict à propos des résultats scolaires et qu'il lui arrivait de s'énerver sur son american staff. Mais jamais je n'aurais pensé qu'il pouvait maltraiter l'un de ses enfants. C'est un homme émargeant à la mutuelle car il souffre d'une grave maladie héréditaire. Je ne lui connais pas de famille. La plupart de ses proches sont morts." Travaillant dans le social depuis des années, Corinne a recueilli la petite soeur de Geoffrey la nuit du drame, tandis que les parents indignes filaient à l'hôpital. "La petite m'a juste dit qu'elle avait eu peur parce que son frère ne respirait plus. Elle n'a pas parlé de maltraitance", poursuit la voisine, soulagée d'apprendre par notre entremise que Geoffrey est sorti du coma. Une nouvelle qui a également apaisé l'école Destrée où Geoffrey et sa grande soeur sont scolarisés : "Tout le monde ici a été rassuré de savoir que Geoffrey était tiré d'affaire. Vous savez, en tant qu'éducateurs, nous sommes souvent avec les enfants : à la garderie, le mercredi après midi... On s'y attache forcément. Geoffrey avait un air un peu malheureux, fort discret, mais de là à imaginer que ça venait de maltraitance : tout le monde en reste abasourdi !", explique l'un des éducateurs. SUITECHÂTELINEAU C'est une bonne nouvelle : le petit Geoffrey, torturé quasi jusqu'à la mort par son père, va beaucoup mieux. Hospitalisé aux soins intensifs du CHU de Charleroi, le jeune garçon de 8 ans est sorti du coma, parle, fait des signes amicaux aux médecins. Jeudi, il a même réclamé un hamburger, des frites et un jouet ! Mais Geoffrey ne veut plus voir son papa. Il faut dire que, mardi soir, Grégory C. a bien failli le tuer. S'étant apparemment rendu coupable d'un vol bénin à l'école, le petit garçon est rentré penaud à la maison. Comme punition, son père l'a jeté dans la baignoire, l'aspergeant d'eau glacée jusqu'à ce qu'il tombe en hypothermie. De l'eau bouillante a également été utilisée, comme en attestent les brûlures sur le torse du garçonnet. Par chance, Geoffrey a pu s'en sortir. Son père et sa belle-mère croupissent quant à eux en prison. "Je me doutais que ça arriverait un jour", lance Laure, la maman de Geoffrey. "Le 27 septembre 2006, j'ai déposé plainte à la police. Geoffrey était revenu de chez son père avec les fesses toutes bleues. J'avais alors demandé aux policiers s'ils attendaient qu'il tue l'un de mes enfants. Voyez maintenant ce qui est arrivé..." Et la maman poursuit son effroyable récit : "Grégory C. a récupéré la garde de Geoffrey il y a 15 mois. Cela faisait cinq ans qu'il ne l'avait plus vu, mais il a mis la machine judiciaire en marche. Le SPJ a fini par lui confier l'hébergement, malgré mes réticences. Geoffrey était son souffre-douleur parce qu'il était fort attaché à moi. Il est revenu plusieurs fois avec les oreilles endolories, des marques de doigts sur le visage ou un oeil au beurre noir". Selon sa maman et le compagnon de cette dernière, Geoffrey était un petit garçon taiseux, qui cachait ses horribles traitements. "Sa petite soeur était quant à elle drillée et gâtée par son père pour couvrir les maltraitances." "Battue à coups de burin" Laure vide son sac, racontant toutes les atrocités que Grégory C. a pu faire subir à son fils, mais également à elle-même. "Il m'a aussi battue. J'ai reçu des coups de burin en 2002, mais il a déclaré à la police qu'il l'avait lancé et que l'outil était retombé par hasard sur moi. Il me faisait nettoyer à quatre pattes alors que j'étais enceinte de ma fille. Il a même cassé le bras de ma mère." Pour l'instant, Laure ne sait toujours pas si elle pourra récupérer la garde de Geoffrey et de sa soeur. Lundi, le petit garçon devrait regagner le service pédiatrie, si son état le permet. En attendant, les psychologues tentent de le faire parler, avec toutes les précautions que le petit garçon nécessite. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:17 | |
| QUAND L'ADOPTION TOURNE AU TRAFFIC
Daniel Eskenazi Samedi 3 novembre 2007 Céline Giraud, Française d'origine péruvienne, a été adoptée par des parents français à l'âge de 16 jours. Jusqu'à 24 ans, elle a cru que ses parents biologiques l'avaient abandonnée, faute de moyens pour l'élever. Mais en retrouvant sa famille d'origine au Pérou en 2004, elle découvre aussi un terrible secret: tout comme 25 autres enfants péruviens, adoptés en France, en Suisse et en Hollande au début des années 80, Céline Giraud a été volée à ses parents. C'est cette histoire que raconte la journaliste française Emilie Trevert dans son livre.*
L'association qui a permis ces adoptions en France était un organisme autorisé pour l'adoption (OAA) agréé par l'Etat, contrairement à L'Arche de Zoé. Pourtant, au Pérou, l'intermédiaire local de cet OAA, Rayon de Soleil, n'avait aucune reconnaissance officielle et encore moins d'autorisation pour adopter.
Le Temps: Quelles réflexions vous inspire l'affaire de L'Arche de Zoé au Tchad?
Emilie Trevert: C'est malheureusement souvent dans des pays en guerre ou instables que des dérives de ce genre se produisent. Quand l'anarchie règne, il est plus facile de faire venir des enfants ou d'adopter, en faisant jouer l'urgence de la situation. Les ONG et associations partent toutes d'un bon sentiment, comme les croyances religieuses ou le côté «fardeau de l'homme blanc». Elles ont envie de sauver des enfants de la misère ou de la guerre. Ce qui est louable. Mais parfois, elles en oublient les règles les plus élémentaires, comme s'assurer que l'enfant est orphelin. Pour le Tchad et le Soudan, c'est différent, puisque l'adoption y est interdite.
- Sur le terrain, avez-vous eu connaissance d'autres cas d'ONG aux pratiques floues?
- Non, mais en enquêtant sur Rayon de Soleil, j'ai découvert qu'elle était soupçonnée de deux autres «trafics» d'enfants, dont l'un s'est déroulé en Centrafrique, pays voisin du Tchad. En 2002, après un coup d'Etat, 13 enfants ont été adoptés en France. Rayon de Soleil les faisait passer pour des orphelins du sida. Certains ont ensuite révélé à leur famille d'adoption qu'ils avaient des parents, en bonne santé. Seul l'un d'entre eux aurait réellement perdu ses parents.
- Comment ces enfants ont-ils pu passer la frontière?
- L'OAA a reçu le soutien du Ministère français des affaires étrangères - dont dépend la Mission de l'adoption internationale, MAI. Les enfants sont arrivés en France avec un simple laisser-passer de la MAI, mais sans papiers. La plupart des familles ont préféré garder le silence de peur de se voir enlever leurs enfants. Une seule d'entre elles a porté plainte pour escroquerie et abus de confiance quelques mois après l'adoption. Celle-ci a été un échec, l'aîné allait même jusqu'à menacer de mort ses parents adoptifs. Aujourd'hui, les deux enfants sont placés dans un centre d'aide social à l'enfance. En plus du drame psychologique, ils sont apatrides. Cela aboutit à des crises identitaires.
- Dans le cas de Céline Giraud, à quel âge a-t-elle commencé à se préoccuper de son identité?
- Elle a eu une enfance heureuse. Elle vivait dans une famille d'adoption modeste mais attentionnée. Son père adoptif a essayé de lui inculquer la culture péruvienne, mais elle n'a montré aucun intérêt jusqu'à 20 ans, âge auquel elle a eu sa fille. Elle a commencé à apprendre la culture péruvienne avant de sortir avec un petit ami péruvien. En février 2004, elle a décidé de retrouver ses parents biologiques. Son petit ami l'a aidée à retrouver ses parents au Pérou. Il lui a appris qu'elle avait été volée.
- Comment a-t-elle réagi?
- Au début, elle a cru à une blague, tellement c'était incroyable. Puis, comme elle avait elle-même une fille, elle s'est mise à la place de sa mère et a été horrifiée. Elle s'est apaisée dès le moment où elle a revu sa famille biologique. Au Pérou, elle a découvert qu'elle avait deux sœurs et un frère, en plus d'un père, qui vivent dans un bidonville, à côté de Lima. Aujourd'hui, elle les aide financièrement. Elle a trouvé un équilibre entre ces deux pays. Suite à la découverte de ce trafic, Céline a voulu retrouver les autres enfants volés. Mais elle a rencontré beaucoup de résistance de la part des familles d'adoption. Quelques adoptés ont souhaité connaître la vérité. Le choc fut assez violent. Ils se sentaient trahis, avec l'impression d'avoir été utilisés comme de vulgaires «marchandises».
*«J'ai été volée à mes parents». Quand l'adoption tourne au trafic, Editions Flamarion, 2007. | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:19 | |
| UN COUPLE ACCUSE DE TORTURES SUR UNE FILLETTE
Dents arrachées, fractures, morsures : selon les médecins de l'hôpital Necker, "jamais une enfant aussi jeune n'a présenté" de telles marques de sévices. Les parents "nient tout, excluant tout acte de violence", selon le le vice-procureur de Versailles.
Un couple résidant à Sartrouville, dans les Yvelines, et soupçonné d'avoir commis des actes répétés de torture et de barbarie sur leur fille adoptive de 4 ans a été déféré jeudi au parquet de Versailles. La fillette est actuellement hospitalisée à l'hôpital Necker à Paris, et d'après Luc-André Lenormand, vice-procureur à Versailles, "jamais une enfant aussi jeune n'a présenté un tel tableau clinique de sévices selon les médecins de Necker, à l'origine du signalement au parquet".
Dents et cheveux arrachés, os fracturés, dépigmentations multiples dues à l'ingestion de produits corrosifs, ulcération de la langue et de l'oesophage, traces de morsures humaines sur les bras et de coups sur tout le corps : l'enfant, aujourd'hui hors de danger, aurait été martyrisée dès l'âge de 6 mois, a précisé André Lenormand. "Les médecins pensent qu'elle a été secouée dès 6 mois, âge où elle a perdu l'usage d'un oeil", a-t-il rapporté. Contactée par LCI.fr, le cabinet du maire de Sartrouville affirme que ses services n'ont "jamais eu aucun signalement" concernant cet enfant, "ni le commissariat".
Syndrôme de Münchausen
D'origine marocaine, la fillette, née à Meulan (Yvelines) a été adoptée à 3 mois par ce couple qui avait déjà un enfant biologique de deux ans son aîné. Les parents, lui ingénieur agronome Rmiste âgé de 46 ans, elle, 40 ans, sans emploi et d'origine algerienne, ont été placés mardi en garde à vue. "Ils nient tout, excluant tout acte de violence, expliquant que leur fille est une enfant fragile et malade", a ajouté M. Lenormand.
Un signalement de maltraitance en 2004 "Ce sont des parents à l'excellente réputation qui racontaient à leur entourage que leur fille allait mourir", a-t-il précisé : "Ils consultaient constamment des médecins pour obtenir des examens complémentaires répétés, prétendant ignorer la cause des symptômes : c'est ce qu'on appelle le syndrome de Münchausen", a dit le vice-procureur évoquant le nom médical donné à une pathologie rare d'affabulation de l'adulte qui inflige des sévices à un enfant pour attirer l'attention. Trompés par ce zèle, les praticiens n'ont rien décelé, si ce n'est un pédiatre de Sartrouville, qui, en 2004, fait une "demie ligne de signalement de maltraitance", rapidement classé. Les parents nient tout
A Necker où l'enfant a été hospitalisée quatre fois depuis août, une quinzaine de spécialistes se sont penchés sur son cas, recherchant notamment des maladies orphelines. "Remarquant la régression rapide des symptômes avec uniquement des antibiotiques et la séparation d'avec sa famille, les médecins ont conclu unanimement à des sévices", a précisé le vice-procureur. La fillette, décrite comme une enfant "bien charpentée" mais souffrant de malnutrition (elle était nourrie de bonbons et de gâteaux apéritif), reste muette quand on l'interroge sur sa famille. Vive et intelligente selon les médecins, elle est aussi présentée comme un "petit animal soumis" qui ne réclame pas ses parents.
Les parents "nient tout, excluant tout acte de violence, expliquant que leur fille est une enfant fragile et malade", a expliqué le vice-procureur de Versailles. Déférés jeudi matin devant le parquet, ils devraient être mis en examen pour "actes de torture et de barbarie sur mineur de 15 ans ayant entraîné l'infirmité permanente par un ascendant adoptif", crime puni de 30 ans de réclusion.
"jamais une enfant aussi jeune n'a présenté un tel tableau clinique de sévices selon les médecins de Necker"
TF1/LCI | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:20 | |
| STATISTIQUES
Statistiques : France : Violences faites aux femmes : "La parole s’est libérée"
jeudi 15 novembre 2007 L'express.fr
Seine-Saint-Denis Violences faites aux femmes : "La parole s’est libérée" Anne Vidalie Une enquête réalisée en Seine-Saint-Denis (93) révèle l’ampleur des mauvais traitements dont sont victimes les jeunes filles de 18 à 21 ans. Point positif : elles sont aujourd’hui plus enclines à en parler, estime Ernestine Ronai, présidente de l’Observatoire des violences envers les femmes du département. Que retenez-vous de cette enquête ? La parole s’est libérée, et c’est une excellente nouvelle. Dans l’enquête nationale sur les violences envers les femmes en France, publiée en 2001 ( Enveff ), 68% des femmes interrogées évoquaient pour la première fois les sévices subis. Dans la nôtre, les deux tiers des filles victimes d’abus sexuels en ont déjà parlé autour d’elles. Cela signifient que les campagnes de sensibilisation portent leurs fruits.
Les jeunes filles sont-elles davantage victimes de violences en Seine-Saint-Denis qu’ailleurs ? Faute de travaux analogues dans d’autres régions, il est impossible de répondre à cette question. En effet, notre étude est la première enquête quantitative menée en France sur les comportements sexistes et les violences envers les jeunes filles. L’Enveff montrait néanmoins que, plus les femmes étaient jeunes, plus elles étaient victimes. On peut donc penser que le niveau de violence observé dans notre département ne lui est pas spécifique. Quelle suite allez-vous donner à ce travail ? Hervé Bramy, le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, souhaite que nous continuions à sensibiliser les professionnels à la question des violences contre les femmes et que nous améliorions la prise en charge des jeunes filles de 18 à 25 ans victimes d’abus graves, notamment en leur proposant des lieux protégés et en les aidant à trouver l’accompagnement et les soins dont elles ont besoin. Par ailleurs, nous allons lancer, l’an prochain, une enquête sur les violences envers les garçons.
Cette enquête-là fait froid dans le dos. Réalisée à la demande du Conseil général de Seine-Saint-Denis et rendue public ce jeudi matin, elle révèle l’ampleur des violences subies par les jeunes filles de 18 à 21 ans qui vivent, travaillent ou étudient dans ce département. 23 % des 1566 jeunes femmes interrogées disent avoir été victimes de violences physiques (coups, tabassage, menace armée, tentative de meurtre). Des actes qui se sont répétés plusieurs fois, pour la moitié d’entre elles.
Les auteurs ? Des membres de la famille ou des proches, presque toujours. Des hommes adultes, le plus souvent, même si les mères et les belles-mères sont à l’origine des coups dans 37% des cas.
13% des filles ont été l’objet d’agressions sexuelles (attouchements, tentative de viol, viol).
Au travail, les jeunes femmes ne se sentent guère à l’abri. Au cours des douze derniers mois, 18% affirment avoir subi des violences verbales dans le cadre de leur activité professionnelle, 13% des atteintes sexuelles et 8% des violences physiques.
Ernestine Ronai, présidente de l’Observatoire des violences envers les femmes du Conseil général de Seine-Saint-Denis, commente ces chiffres pour LEXPRESS.fr. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:21 | |
| ASSOCIATION OSEZ DIRE
Nous avons eu notre première conférence débat hier après midi. Nous avons été demandé par l'association Feu et Joie.
Nous avons commencé à 15h et fini à 18h. Ca c'est super bien passé. Beaucou beaucoup d'échanges, de questions auxquels nous avons répondu. Il y avait 2 assistantes sociales de Paris. Un psy de Paris. Et une dame qui travaille au Tribunal pour enfants à Paris. Donc quelques contacts très intéressant. Nous avons touché 35 personnes.
Je suis super fière de moi et heureuse de l'avoir fait. C'était notre première. Que des réactions positives. 35 personnes qui se sont pris en pleine face notre réalité. Elles nous l'ont dit elle-même : " on sait, on lit que ça existe mais vous avoir en face de nous, nous dire vos vécus, c'est autre chose, c'est une autre réalité. " Beaucoup de remerciements. 2 personnes dans l'assemblée, touché directement. D'ailleurs une d'elle est perdu peu de temps après le début. Pour la 2ème, elle a parlé, il y a peu de temps à son entourage et c'était la première fois hier qu'elle témoignait devant d'autres personnes.
Vraiment très positif. (nath) | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| | | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:22 | |
| L'ARCHE DE ZOE
Info LCI - La justice française suivait depuis des mois les activités de l'association, qui a tenté jeudi de ramener 103 enfants tchadiens en France. Le parquet des mineurs avait été saisi mardi.
L'opération des neuf Français, arrêtés jeudi alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le Tchad par avion en compagnie de 103 enfants africains dans le but de les faire adopter, était prévue depuis longtemps. Selon France Info, l'association l'Arche de Zoé, avait même annoncé son opération dite "humanitaire" dès le 28 avril dans un communiqué publié sur son site Internet. L'Arche de Zoé proposait à des "familles d'accueil qui le souhaitent de venir en aide et de prendre en charge dans leur foyer un enfant orphelin de moins de cinq ans, réfugié de la guerre au Darfour". En juin dernier, Médecins du Monde dénonçait un projet dangereux.
Selon des informations LCI, dès le 9 juillet le ministère de la Justice avait envoyé un courrier au parquet de Paris. Le 25 juillet, une enquête préliminaire était ouverte pour "exercice malgré l'interdiction de l'activité d'intermédiaire en vue de l'adoption de mineurs de 15 ans". Mardi, soit deux jours avant l'arrestation, le dossier avait été transmis au parquet des mineurs.
"Les enlever comme cela est - de mon point de vue - illégal et irresponsable", déclare ce matin dans Le Parisien la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme. Rama Yade précise que "dès le 22 juillet, toutes les ONG travaillant au Darfour que j'avais réunies ont été unanimes pour condamner cette opération". Selon la secrétaire d'Etat, "on ne sait rien des conditions de regroupement de ces enfants. On ne connait rien de leurs origines, de leur nationalité et de la réalité de leur situation familiale et communautaire". 6000 euros Le président tchadien Idriss Deby Itno a déclaré vendredi que les responsables de l'opération seraient "sévèrement sanctionnés". Il s'est rendu vendredi matin auprès des 103 enfants "récupérés" la veille par les autorités tchadiennes et a qualifié l'opération de cette association d'"inhumaine", "impensable" et "inadmissible". De son côté, Rama Yade a indiqué que "les responsables de cette association devront rendre des comptes", rappelant qu'elle avait saisi la justice jeudi matin pour "déterminer toutes les responsabilités de cette opération". Le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a de son côté catégoriquement démenti que l'Elysée ou Cécilia Sarkozy ait apporté un quelconque soutien à l'association. Un membre de l'association qui a monté l'opération affirme pour sa part que l'arrestation des neuf Français est due à un "revirement des autorités tchadiennes". La police tchadienne a arrêté jeudi dans l'est du Tchad neuf Français, accusés d'avoir "enlevé" une centaine d'enfants originaires de ce pays et du Darfour, région soudanaise frontalière en proie à une guerre civile, pour les faire "accueillir" en France moyennant finances. Deux journalistes de France 3 et de Capa, ainsi qu'un membre d'un collectif photo, figurent parmi les Français arrêtés jeudi.
Selon une source diplomatique, quelque 300 familles, principalement françaises, ont versé entre 2.800 et 6.000 euros pour recevoir un enfant. Une centaine d'entre elles étaient rassemblées depuis jeudi à l'aéroport de Vatry (Marne) pour attendre l'avion. Elles ont passé la nuit dans le hall de l'aérogare, laissé ouvert sur autorisation du préfet. "Nous voulons démentir tout ce qui a été dit sur cette affaire. Il s'agit d'une action humanitaire d'urgence, et non de trafic d'enfants" a déclaré Christophe Letien, bénévole de l'association à l'origine de l'opération. Elles ont en outre lancé un appel à un "rassemblement de soutien" devant l'ambassade du Tchad à Paris ce vendredi à 18h.
Les 17 Européens, dont neuf Français, retenus par le Tchad devraient être inculpés. Leurs avocats dénoncent la dimension diplomatique de l'affaire. Si un procès devait se tenir, il aurait lieu au Tchad.
Sur le plan judiciaire, quelle est la suite probable de l'affaire ?
La garde à vue des neuf Français, six membres de l'Arche de Zoé et trois journalistes, et des sept Espagnols membres de l'équipage de l'avion retenus à Abéché s'achève lundi soir. Les personnes concernées devraient ensuite être inculpées et transférées en prison. Elles devraient être poursuivies pour "enlèvement et trafic d'enfants", voire "trafic d'organes" et "pédophilie". De son côté, le pilote belge, est en garde à vue depuis dimanche à N'Djamena, la capitale. Une autre enquête est ouverte à Paris pour "activités d'adoption sans autorisation". Plusieurs perquisitions ont eu lieu depuis vendredi.
S'il avait lieu, où se tiendrait le procès ?
Les faits s'étant déroulés au Tchad, il se déroulerait logiquement dans ce pays, sauf accord entre les nations concernées. C'est loin d'être le cas. Idriss Déby, le président tchadien, s'est montré clair sur ce sujet tandis que l'ambassadeur de France a confirmé que les responsables de l'opération "répondront de leurs actes au Tchad". Paris promet néanmoins son aide juridique aux détenus.
Quelle peine risque les membres de l'opération ?
En cas d'enlèvement d'enfant, la justice tchadienne prévoit entre cinq et dix ans de prison. Mais si d'autres chefs d'inculpation sont confirmés, la peine pourrait monter jusqu'à vingt ans, avec des travaux forcés.
Que sait-on pour l'instant des 103 enfants ?
Ils se trouvent à l'orphelinat d'Abéché sous la responsabilité du HCR, de l'Unicef et de la Croix-Rouge et sont en bonne santé. Certains portaient des bandages lorsqu'ils ont été récupérés par la police tchadienne mais l'Unicef assure qu'ils ne présentaient aucune blessure sous ces bandages.
Selon les premières enquêtes, au moins 48 seraient Tchadiens, et non Soudanais, comme l'affirme l'Arche de Zoé. En revanche, il n'a pas encore été possible de déterminer s'ils sont orphelins ou non. Leur jeune âge rend la recherche d'informations difficile.
Le Tchad était-il au courant de l'opération ?
L'Aviation civile tchadienne a délivré le 22 octobre une autorisation de survol et d'atterrissage à l'avion affrété par l'Arche de Zoé en vue d'une "évacuation sanitaire". Selon un responsable de l'Aviation civile, les autorités ne savaient pas qui concernait cette évacuation et font remarquer que l'appareil qui a atterri à Abéché n'était pas celui pour lequel l'autorisation a été émise. L'association affirme que le Tchad savait très bien en quoi consistait l'opération. La France était-elle au courant de l'opération ?
Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, affirme que ses services ont "tout fait" pour tenter de l'empêcher. Depuis le mois de juillet, "on a alerté, on a prévenu, on a mis en garde. On a mis dans la boucle les autres ministères, nos postes à l'étranger, tout le monde a été prévenu, les familles ont été mises en garde, nous avons saisi la justice. Que pouvions-nous faire de plus ?", a-t-elle déclaré. La version de l'Arche de Zoé est très différente et affirme que les autorités françaises ont laissé faire. "Il n'y a eu aucune interdiction émanant du Quai d'Orsay", affirme l'un des avocats de l'association, Me Gilbert Collard.
Il semble que le fait d'utiliser le nom "Children Rescue" au lieu de "Arche de Zoé" a permis à cette dernière de tromper la vigileance de toutes les parties. La France et le Tchad sont-ils sur la même longueur d'ondes ?
La condamnation des autorités françaises est unanime puisque même Nicolas Sarkozy a qualifié l'opération d""illégale et innaceptable" lors d'un entretien téléphonique avec son homologue tchadien. Rama Yade a assuré que la France était prête à collaborer très étroitement avec les autorités tchadiennes et soudanaises pour faire la lumière sur l'affaire. Dans quel contexte diplomatique et politique intervient l'affaire ?
Dans le cadre du règlement de la crise au Darfour, province soudanaise voisine du Tchad, une force européenne de paix, l'Eufor, en grande partie constituée de soldats français, doit se déployer dans la région d'Abéché au novembre. Idriss Déby est plutôt sceptique sur ce déploiement et l'a accepté sans grand enthousiasme.
Trouve-t-il là une occasion d'avoir une monnaie d'échange avec Paris ? C'est ce qu'affirment les avocats de l'association, notamment Me Collard, qui établit déjà une comparaison avec les infirmières bulgares. "Cela n'a rien à voir et il n'y a aucune conséquence possible sur le déploiement de l'Eufor", réplique Rama Yade.
TF1/LCI
Selon les organisations humanitaires internationales, 91 des 103 enfants que l' Arche de Zoé a tenté d'emmener en France disent avoir au moins un parent. L'association française Arche de Zoé affirme pourtant que les enfants sont des "orphelins" du Darfour.
Les enfants que l'Arche de Zoé a tenté d'emmener en France le 25 octobre sont-ils des "orphelins" du Darfour, comme le prétend l'association française? Un communiqué d'organisations humanitaires internationales publié jeudi, affirme le contraire. Selon ce document, la quasi-totalité de ces 103 enfants disent avoir au moins un parent. "Les entretiens menés pendant plusieurs jours avec ces 21 filles et 82 garçons âgés de 1 à 10 ans (...) suggéreraient que 85 d'entre eux proviennent de villages de la région frontalière entre le Tchad et le Soudan, situés dans les zones de Adré et Tiné (localités frontalières)", affirment le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l'Unicef. "Au cours des conversations que les travailleurs humanitaires ont eu avec eux, 91 des enfants se sont référés à un environnement familial constitué d'au moins une personne adulte qu'ils considèrent comme un parent", ajoutent les organisations dans ce communiqué publié à Abéché (est du Tchad). "Les entretiens se poursuivent avec les douze autres" enfants, précisent-elles.
TF1/LCI | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:23 | |
| ARCHE DE ZOE, SUITES
Arche de Zoé: plainte d'un couple qui devait accueillir un enfant Un couple de Français qui devait accueillir l'un des enfants que l'Arche de Zoé entendait transférer en France depuis le Tchad a porté plainte contre l'association. Le couple dénonce les pratiques de l'organisation.
Ce couple, originaires des Pyrénées-Orientales et a requis l'anonymat, a déposé plainte pour escroquerie après avoir versé 2400 euros à l'association, indique vendredi le quotidien "L'indépendant". Le couple affirme avoir été averti au dernier moment qu'il n'avait finalement pas été retenu parmi les familles d'accueil initialement sélectionnées.
Le parquet de Perpignan (sud-ouest de la France) a transmis la plainte au parquet de Paris, où a été ouverte fin octobre une information judiciaire contre X visant les activités de l'Arche de Zoé.
"Ce partage d'enfants est révoltant. Ils nous ont menti de A à Z et ont tout fait pour nous affaiblir psychologiquement, pour qu'on ne fasse pas de scandale et qu'on dénonce leur mécanisme sectaire", a affirmé le couple à "L'Indépendant".
"On était dans une démarche de sauvetage et sensible à la notion d'accueil et pas d'adoption dans la mesure où nous avons déjà des enfants", a-t-il expliqué, sous couvert d'anonymat par crainte d'éventuels "pression et harcèlement" des familles continuant à soutenir l'Arche de Zoé.
L'association a tenté d'organiser le transfèrement de 103 enfants vers la France, le 25 octobre, mais les autorités tchadiennes ont bloqué l'avion qui devait procéder à l'opération peu avant le décollage à Abéché (est du Tchad).
Neuf Français - des membres de l'Arche de Zoé et trois journalistes - ont été inculpés et écroués au Tchad pour "enlèvement de mineurs" et "escroquerie".
(ats / 02 novembre 2007 01:31) | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:24 | |
| PEDOPHILIE, TEMOINS RECHERCHES
Une juge d'instruction d'Albertville a lancé vendredi un appel à témoins pour tenter de localiser d'éventuelles victimes d'un professeur de lettres du Loiret, soupçonné d'avoir commis de nombreux viols sur des mineurs pendant près de 50 ans. Dans un communiqué, la juge d'instruction Hélène Gerhards-Lastera demande à "toute personne susceptible d'avoir été témoin ou victime des agissements d'un professeur de lettres", aujourd'hui âgé de 73 ans, de se manifester. Ce professeur a exercé dans "les établissements Benjamin Franklin à Orléans, Châteaudun, et au collège Condorcet à Fleury-les-Aubrais", dans le Loiret, et a "dispensé des cours privés de soutien scolaire à son domicile ou dans le cadre associatif et notamment au CRAB (centre de rencontre et d'animation de la Bustière)" à Fleury-les-Aubrais, a précisé la juge sans révéler l'identité de l'enseignant.
Ce dernier a été interpellé le 7 janvier dernier et a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs et écroué jeudi en Savoie. Ce professeur est également soupçonné d'avoir abusé de ses deux fils, aujourd'hui trentenaires pendant une vingtaine d'années, et des deux fils de l'un d'entre eux, lorsqu'ils étaient âgés de 4 et 8 ans, a précisé le procureur de la République d'Albertville, Henry-Michel Perret. Certains faits s'étant déroulés dans "le lit conjugal", l'épouse du mis en cause, âgée de 73 ans, a également été interpellée et mise en examen pour non empêchement de crimes et non dénonciation d'atteintes sexuelles infligées à des mineurs.
Une trentaine de victimes ?
"La plus grande partie des faits s'est déroulée dans la région d'Orléans" mais suite à des attouchements commis en 2003 sur son petit-fils en Maurienne, le père de l'enfant, lui-même victime, a déposé plainte, expliquant la saisine de la juge d'Albertville. Outre les viols sur les membres de sa famille, "l'auteur aurait plus ou moins reconnu avoir commis les mêmes faits sur des garçons à qui il donnait des cours ou du soutien scolaire dans la région d'Orléans", a précisé Henry-Michel Perret. "Comme ces faits s'étalent sur un laps de temps très long et qu'il n'a pas été capable de nous dire exactement qui étaient ces personnes, nous sommes donc obligés de recourir à cet appel à témoins", a-t-il expliqué en notant que certains faits pourraient être prescrits.
Sur la base de ses déclarations en garde à vue, les enquêteurs de la Brigade de recherches de Saint-Jean-de-Maurienne supposent que l'homme, décrit comme un "prédateur" mais aussi un être "tourmenté, profondément croyant", pourrait avoir fait "une trentaine de victimes". Les victimes ou témoins de ses agissements sont appelés à se manifester auprès de la gendarmerie au numéro de téléphone suivant : 04.79.71.82.64. | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:28 | |
| PLUSIEURS CADAVRES DE BEBES TROUVES DANS LE DEPARTEMENT DE LA MANCHE
Les fœtus, qui seraient au nombre de cinq, ont été découverts dans un immeuble proche du centre-ville. Le procureur de Cherbourg communiquera à 18 heures.
"Plusieurs cadavres de bébés ont été découverts jeudi à Valognes (Manche)", a annoncé jeudi le procureur de Cherbourg Michel Garrandaux dans un communiqué. La découverte a eu lieu dans un immeuble de deux étages situé non loin du centre-ville, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Le nombre de ces fœtus pourrait s'élever à cinq selon une autre source. Ils ont été découverts dans un même sac plastique dans une cave par un homme, indisposé par une forte odeur mercredi en fin d'après-midi. Deux personnes ont été placées en garde à vue à la suite de la découverte de ces corps, selon les mêmes sources. La section de recherche de la gendarmerie de Caen a été chargée de l'enquête avec la brigade de Saint-Lô et des experts de la police scientifique de la gendarmerie. Des chiens spécialisés dans la recherche de cadavre participent aux fouilles menées dans l'immeuble. Le parquet de Cherbourg a annoncé la tenue d'une conférence de presse à 18 heures.
TF1/LCI | |
| | | kathy Fouine admin
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| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:29 | |
| Suite :
Agée de 34 ans, elle a été placée en garde à vue après la découverte de cinq corps de bébés dans un immeuble de Valognes. Elle a reconnu en être la mère.
Une femme placée en garde à vue après la découverte de cinq corps de bébés dans un immeuble de Valognes, (Manche) est soupçonnée d'"infanticides", a affirmé jeudi le procureur de Cherbourg Michel Garrandaux. "L'enquête s'annonce complexe", a-t-il déclaré. Trois personnes, dont une femme, ont été placées en garde à vue après la découverte mercredi soir des restes de cinq bébés dans la cave d'un immeuble. La femme, âgée de 34 ans, a reconnu être la mère de ces cinq bébés dont elle a "accouché seule entre août 2000 et février 2006", mais "aucun élément ne me permet ce soir d'indiquer si les bébés étaient viables ou non lors de leur naissance", a précisé le procureur. "On ignore si cette femme a tué volontairement ses nouveaux-nés, s'ils étaient vivants ou si elle les a laissés mourir", a-t-il ajouté. Des sources proches de l'enquête avaient indiqué dans un premier temps qu'il pouvait s'agir des restes de "cinq foetus".
TF1/LCI | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:29 | |
| suite :
Cette femme de 34 ans a été mise en examen pour "avoir volontairement donné la mort", selon son avocate. Les petits corps étaient dans une cave à Valognes. Elle a reconnu en être la mère
Aux enquêteurs, elle a expliqué avoir accouché seule puis, avoir étouffé chaque nouveau-né en "plaquant sa main sur le visage de l'enfant afin de l'empêcher de respirer." Deux des bébés ont, eux, été "étranglés avec une cordelette". Interpellée jeudi, une femme de 34 ans a été mise en examen pour "avoir volontairement donné la mort", selon les termes utilisés par son avocate. Elle a été écrouée. Lors de sa garde à vue, elle a avoué avoir tué six bébés à son domicile de Valognes, dans la Manche. Cette affaire est la plus grave en France depuis un septuple infanticide découvert en 1983 en Corrèze. La jeune femme prénommée Céline, par ailleurs mère d'un garçon de onze ans, n'a apporté "aucune explication cohérente à ses actes", a déclaré le procureur de la République de Cherbourg, Michel Garrandaux. Elle se réfugie "dans une attitude totalement ambivalente, exprimant à la fois son désir d'avoir des enfants et puis son refus d'en avoir". Selon les déclarations de la jeune femme, cinq des nouveau-nés seraient les enfants de son précédent compagnon, avec lequel elle a vécu une quinzaine d'années avant de s'en séparer au printemps 2006. Cet homme, avec lequel elle a eu son fils de 11 ans, "avait parfaitement connaissance" de la situation et devrait être mis en examen pour "non dénonciation de crime et recel de cadavre". Le sixième bébé serait l'enfant du nouveau concubin avec lequel Céline s'était installée fin 2006. "Aucune charge n'a été retenue" à l'encontre de cet homme, remis en liberté vendredi après une vingtaine d'heures de garde à vue. Bénévole pour le Téléthon L'affaire a suscité une vive émotion à Valognes, petite ville de 8.500 habitants. "Je ne comprends pas. Je suis sous le choc!", a réagi Alain Petit, président de l'association caritative "Les défis de l'avenir" qui organise des animations au profit du Téléthon et où Céline "s'impliquait énormément" comme bénévole. "Imaginer qu'elle ait pu faire ça, non, non... Je suis sans voix", a témoigné en écho Magali Leclerc, 27 ans, une habitante du quartier. "C'était une personne très gentille, la première à soutenir les autres". "A aucun moment, on aurait pu imaginer une telle chose", a renchéri Christophe, 31 ans, un ami de la jeune femme. Il dit avoir "aperçu une grossesse, mais pas les cinq" et explique ne pas "avoir été plus loin", car elle avait "coupé court à la conversation". Des membres de la famille de son premier concubin ont également affirmé avoir eu des soupçons. "On l'avait vu enceinte, mais comme elle ne nous a jamais dit qu'elle l'était, on laissait faire", a expliqué Chantal, 42 ans, soeur de son ancien compagnon.
TF1/LCI | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:30 | |
| LE PERVERS NARCISSIQUE MANIPULATEUR
Dans les différents types de manipulation, nous pouvons discerner le profil du pervers narcissique, lequel est celui qui use de la pire de toutes les manipulations tant les dégâts qu'elle occasionne sont dévastateurs et systématiques. L'expression « pervers narcissique » est utilisée en psychopathologie pour désigner les individus présentant une personnalité marquée à la fois par un narcissisme exacerbé et des traits de perversion morale.
Parce qu'il est extrêmement difficile de comprendre réellement ce qu'est un pervers narcissique, je rassemble ici de la documentation analysant cette pathologie. Elle provient principalement de l'encyclopédie libre Wikipédia [fr]. Cet article est un complément à celui sur les manipulateurs, plus généraliste.
L'expression pervers narcissique est utilisée en psychopathologie pour désigner les individus présentant une personnalité marquée à la fois par un narcissisme exacerbé et des traits de perversion morale. L'individu atteint de perversion narcissique, à travers ses conduites et les modalités relationnelles particulières qu'il va mettre en place avec les autres, cherche à devenir le « maître » de la relation et à assujettir l'autre, ce qui a de graves conséquences pour ses victimes.
Cette expression fait appel à deux concepts psychanalytiques : Le narcissisme, qui est l'amour de soi, est une composante normale de la personnalité. Cependant dans certains cas, le sujet peut se fixer affectivement sur lui-même : on parle alors de trouble de la personnalité narcissique : le besoin d'être admiré est alors constant, associé à un manque d'empathie. La perversion morale qui correspond à un type de personnalité particulier tendant vers la satisfaction de ses désirs et de ses besoins aux dépends des autres, qui vont être manipulés et dont les besoins sont niés.
L'expression « pervers narcissique » a été popularisée dans les années 1990 par les ouvrages de deux auteurs : la psychologue Marie-France Hirigoyen, dans son ouvrage très médiatisé sur le harcèlement moral, et le psychanalyste Alberto Eiguer. En revanche ce diagnostic ne figure pas dans les grandes classifications actuelles, il se rapproche du trouble de la personnalité narcissique et de la psychopathie, sans les recouvrir tout à fait.
Certains ont un très bon niveau culturel. Tous sont intelligents et particulièrement bons psychologues. Absence de valeurs morales
Leur manque d’état d’âme, de remords ou de problème de conscience peut être si extrême, qu’au début de leur relation avec elles, leurs victimes ne peuvent y croire. Ce manque de scrupule les déroute, les estomaque ou les abasourdit.
En fait, ils ont un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Leur morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Il y a le plus souvent, dans leur comportement, la banalisation du mal, une certaine « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. Ils n’ont du respect que pour les gens plus forts qu'eux, ayant plus de pouvoir et de richesse ou plus combatifs qu'eux. Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens ».
Le pervers narcissique n'éprouve aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il fait des promesses qu’il ne tiendra pas, sachant que « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Il n'hésite pas à dérober de l'argent, des bijoux, des vêtements à son partenaire ou à ses amis sans éprouver la moindre honte. Pris sur le fait, il est capable de nier avec un aplomb hors du commun... Egoïsme, défense agressive de leurs intérêts
Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées - ces personnes étant systématiquement instrumentalisées tant que cela est possible - pour en tirer, autant que possible, avantage pour lui. Sa philosophie est toujours utilitariste. Et il sait ménager ceux dont elle a besoin, son conjoint, une relation de travail… car même l’être le plus asocial a besoin d’affection, de compagnie, de présence (ne serait-ce que pour se faire admirer) et donc par moments, sera gentil avec son partenaire.
Il n'est « courageux » que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage. Lors du naufrage du Titanic, il sera le premier à passer, selon les prétextes les plus fallacieux, avant les femmes et les enfants, dans le canot de sauvetage. La notion d’honneur ou d’élégance morale lui est inaccessible. Egocentrisme
Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Elles n'admettent aucune mise en cause et aucun reproche Leur loi est celle de leur désir, immédiat, dans l'instant. Tout doit leur céder systématiquement. C’est comme s’ils étaient demeurés, à l’âge adulte, un enfant gâté. Un petit bobo chez eux prend de graves proportions, comme si c’était une maladie importante, devant alors inspirer alors la compassion de l’entourage.
Voici quelques exemples du mode de pensée du pervers narcissique :
• « Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus des autres, dans le haut du panier ». • « Les autres ne peuvent pas ne pas m’aimer ». • « Je vais me servir de l'autre pour obtenir ce que je veux, ce à quoi j’ai droit ». • « Je vais m'arranger pour que ma victime se sente coupable afin qu'elle ne m'en veuille pas et qu’elle n’ait aucun désir de prendre son indépendance ». • « Pourquoi aurais-je un problème de conscience, ce n’est quand même pas de ma faute si elle est à ce point stupide ou naïve. Je n’y suis pour rien si elle est si naïve ». • « Ma victime me remerciera pour ce que je fais pour elle, ce qui est normal étant donné que c’est vrai, sans moi elle ne serait rien, c’est un honneur que je lui fais ». • « Quand il arrive un problème - même si c’est autrui qui a ce problème -, j’ai de la peine pour moi, pas pour autrui » (ce raisonnement est généralement inconscient). Absence d’empathie
Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune « humanité », aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et calculeurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui.
Mais tout en étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils simuleront le fait d’être totalement remplis, en apparence, de bons sentiments humains et d’une sincère empathie pour autrui.
Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils sont en fait souvent vides d’intérêts, sauf pour leur intérêt immédiat. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil (pour les autres). Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible, implacable à laquelle le pervers applique toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Et alors, il n’aura que cesse d’assouvir son dessein de vengeance.
La séduction perverse ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement pervers est d'éviter tout affect. Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne jamais s'engager vraiment. L'efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l'observateur extérieur n'imaginent pas qu'on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l'autre.
Les éventuels dérèglements sexuels ou la « méchanceté » foncière pourraient être les conséquences de cette absence de sentiments et d’empathie pour les autres. Il est possible que le manque d’affect empêche de ressentir l’intégralité des limites morales entre ce qui est permis ou interdit dans la société. Mais ce n’est qu’une hypothèse. Haine et agressivité
Le pervers narcissique a souvent besoin de haïr pour exister ; c'est une des raisons pour lesquelles il n’est jamais satisfait par quoi que ce soit (les autres, les objets…). La haine peut être chez lui un moteur très puissant de son action et de son comportement. N’arrivant pas à obtenir et jalousant la plénitude ou le bonheur qu’il observe chez l’autre, il en vient à haïr et à détruire ce qu'il aime et recherche intensément. Étant incapable d'aimer, il essaie de détruire, par cynisme, la simplicité de toute relation naturelle et saine.
A cause de leur histoire personnelle, les pervers n'ont souvent pas pu se réaliser. Ils observent alors avec envie ce que d'autres qu'eux ont pour se réaliser. Et ils essaient de détruire le bonheur qu’ils observent auprès d'eux. Prisonniers de leur propre personnage et de l’image, le plus souvent factice, qu’ils présentent à la société - ce qui leur impose de terribles contraintes permanentes -, ils tentent alors de détruire la liberté d’autrui et de lui imposer des contraintes décidées par eux. Il y a, chez eux, une mentalité agressive d’envie, de convoitise, d'irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages d'autrui. | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:30 | |
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Pour s'accepter et s’affirmer, les pervers narcissiques doivent triompher de quelqu'un d'autre, le détruire, jouissant alors de sa souffrance. Cette perception, de ce qu’ils croient ne pas posséder, est subjective, elle peut même être délirante. Ce sentiment d'infériorité vis-à-vis de la personne enviée et haïe les pousse à chercher à posséder ce qui est convoité. Pour combler l'écart qui les sépare de l'objet de leur convoitise, il leur suffit alors de l'humilier, de l'avilir.
Ils envient la réussite des autres, qui les met face à leur propre sentiment d'échec, sans cesse refoulé, car ils ne sont pas plus contents des autres qu'ils ne le sont d'eux-mêmes. Pour eux, rien ne va jamais. Ils imposent aux autres leur vision péjorative ou négative du monde et leur insatisfaction chronique concernant la vie. Ils cherchent, souvent, à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais. Personne n’a vraiment grâce à leurs yeux. Agresser les autres est le moyen d'éviter la douleur, la peine, la dépression.
Ils aiment attendre dans l’ombre, masqués. Certains calculent leurs coups ou leur vengeance très longtemps à l’avance, parfois sur plusieurs années (pour eux la vengeance est un plat qui se mange froid et ils aiment à s’en délecter). C’est la raison pour laquelle ils peuvent être redoutables et imprévisibles. Et d’ailleurs, ils sont le plus souvent imprévisibles.
Mensonge
Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n'est jamais sincère, toujours menteur. Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu.
Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.
Par contre il pourra reconnaître éventuellement un mensonge mineur s’il n'a pas grand chose à y perdre. Mais même l’aveu de ce petit mensonge sera toujours difficile à obtenir de sa part.
Mythomanie
Le pervers narcissique a souvent une composante mythomane. Elle est liée à sa propension au mensonge - une composante opérationnelle, consciente, pour parvenir plus facilement à ses fins - et à un besoin de se voir mieux qu’il n'est dans la réalité. Il aime se mentir à lui-même, sur lui-même. Le déni (de ses défauts, de l'autre) lui permet de « s'aimer » (et de s’aimer toujours plus).
Comme tout mythomane, il ment souvent parce qu'il craint la réaction négative de l’entourage (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité et de son mensonge. Sa mythomanie a tendance alors à s’auto-entretenir, sans fin, voire à se renforcer au cours du temps. Il se ment à lui-même, sur sa vraie valeur, sur ce qu’il est réellement. Il sait partiellement qu’il se ment à lui-même, mais en même temps il minimise son propre mensonge sur lui-même. A certains moments, il finit par croire à son mensonge, à d’autres, il a conscience de son mensonge. C’est toute l’ambivalence de la pathologie mythomane.
Un « comédien né »
Le pervers narcissique est un « comédien né ». Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature.
Sa palette de personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de son jeu d’acteur est étonnant, infini, sans cesse renouvelé.
Il donne le plus souvent l’image d'une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais.
Intégration sociale et extraversion
Le pervers narcissique est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.
Orgueil et Combativité
Le pervers narcissique est le plus souvent doté d’une combativité extrême et d’une capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie, son narcissisme, voire sa paranoïa, renforcent cette combativité. | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:30 | |
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Souvent immensément orgueilleux, voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus retords, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté. S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin.
À cause de cette stratégie de victoires sans fin il peut parvenir à se convaincre qu’il n’y a pas de valeurs morales positives dans l’univers et qu’il gagnera toujours à agir ainsi.
À la longue cette tendance, qui peut lui assurer une dynamique du succès pendant un certain temps, devient une addiction. Signe de sa mégalomanie, elle la renforce en retour, et l'amène à ne plus pouvoir tolérer la moindre frustration ou contradiction.
Le pervers narcissique adore se valoriser, paraître plus qu’il n’est réellement. Toute atteinte à la haute image qu’il a de lui-même le rend très méchant, agressif. Tous ses efforts viseront alors à rétablir cette image flatteuse qu’il a de lui-même, et ce par tous les moyens, y compris par la destruction du perturbateur, celui qui a commis le crime de lèse-majesté.
Il a une très haute opinion de lui-même. Les autres sont pour lui quantités négligeables - ce sont des larbins, des domestiques, des « peanuts »… -. Il déteste qu’on lui fasse de l’ombre, qu’on se mette en avant, qu’on prenne de l’ascendant sur lui, qu’on lui résiste, qu’on lui dise non. Il a besoin sans cesse de rabaisser autrui, par une petite pique de-ci de-là (untel n’a pas de personnalité, untel est égoïste, untel est ingrat, untel est pingre…).
Sadisme
Un plaisir pervers s'éprouve dans la vision de la souffrance de l’autre. Le pervers ressent une jouissance extrême, vitale, à voir l'autre souffrir, à le maintenir dans le doute, à l'asservir et à l'humilier. Étant incapable de relation véritable, il ne peut en établir que dans un registre pervers de malignité destructrice. Les êtres humains ne sont plus pour lui des êtres humains, mais des objets de jeu et de plaisir. Il aime chosifier l'autre, et faire en sorte que sa victime ne puisse jamais s’en sortir, ne serait-ce que pour l'empêcher de témoigner contre lui.
Paranoïa
À leur personnalité perverse et narcissique peut parfois se superposer une composante paranoïaque. À force de duper les gens, le pervers se doit d’être de plus en plus secret et d’être de plus en plus sur ses gardes. Il se confie de moins en moins. À un moment clé, il peut se révéler d’une hyper-susceptibilité maladive. Il vit dans une suspicion constante et une prudence extrême, qu’il dissimule profondément. Sa paranoïa apparaît alors décupler son intelligence, lui fournissant alors un extraordinaire regain d’énergie combative.
« Esprit mesquin »
On est parfois surpris de découvrir, derrière son apparence généreuse, brillante, très intelligente, un esprit mesquin, terriblement jaloux, rancunier, vengeur, d'une indéniable petitesse morale. Ses buts « nobles » et « généreux » se révèlent alors nettement moins nobles qu’il n’y paraissait au premier abord. Il semble en effet (et c’est ce qui apparaît à l’analyse) aimer se venger discrètement, sans témoin, sans que la victime s’en rende compte et il savoure le plus souvent sa vengeance en solitaire. Et c’est une des raisons pour lesquelles sa conduite peut paraître parfois secrète, indéchiffrable ou déroutante.
Si sa victime lui a résisté et lui a fait un affront, il pourra « s’amuser », par exemple, à lui envoyer une lettre d’anniversaire incompréhensible, à une date éloignée de la date d’anniversaire, cette action incongrue étant à ses yeux une « bonne plaisanterie », dont il sera d’ailleurs le seul à rire ou à jouir.
Ce genre de comportement paraît parfois être l'indicateur d’un début de psychose ou de démence précoce, en tout cas d’une réelle forme de maladie mentale, mais pas nécessairement.
Narcissisme criminel
Terme imaginé par Daniel Settelen, psychiatre, et Denis Toutenu, psychiatre, dans leur livre « L'affaire Romand : le Narcissisme criminel », consacré au cas de Jean-Claude Romand, qui décrit la personnalité du pervers narcissique au moment où il passe à l’acte criminel.
Psychogénèse et enfance
Souvent, le pervers narcissique est quelqu'un qui n'a jamais été reconnu dans sa personnalité propre, qui a été victime d’investissement narcissique important de la part de ses parents et qui a été obligé de se construire un jeu de personnalités (factices), pour se donner l'illusion d'exister et être conforme à l’image narcissique voulue par les parents.
Le pathologie de l'enfant s'est trouvée induite par les exigences narcissiques de son entourage familial et scolaire. Une fois adulte, le narcissique a poursuivi sur sa lancée, instrumentant, tout en en souffrant, l'aveuglement de son entourage.
Certaines carences affectives dans l’enfance peuvent aussi l’empêcher, à l’âge adulte, d’aimer autrui.
Il a pu subir aussi, durant son enfance ; des blessures narcissiques, plus ou moins importantes. Ces blessures le pousseront à satisfaire, sans cesse, un énorme désir de reconnaissance ou de revanche. Il a alors un besoin énorme d'être aimé, reconnu, surévalué, surestimé par rapport à ce qu'il est réellement.
Il peut être l’enfant surprotégé, chouchouté, le petit dernier (à l’exemple du jeune Abdallâh, des albums de Tintin), statut dont il profite à fond, un de ces enfants qui profitent sans cesse de l'aveuglement de ses parents sur sa véritable nature (en se faisant passer pour le petit malade souffreteux, pour la victime imaginaire des professeurs, du frère ou de la sœur). En particulier l’enfant unique, tant attendu, conçu tardivement…, qu’on dorlote alors d'autant plus. Ou simplement un de ces enfants gâtés, à qui ont n’a pas appris à résister à leurs désirs et leurs frustrations. | |
| | | kathy Fouine admin
Nombre de messages : 7467 Age : 45 Localisation : dans l'Essonne Citation : Ne juge pas sur des apparences Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Anciens faits divers Dim 20 Avr 2008 - 9:31 | |
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De fait, le pervers narcissique est sans cesse amer, frustré et accuse systématiquement les autres. A la moindre blessure narcissique, à la moindre frustration il bascule dans la haine et passe à l’acte.
Dès leur enfance, ces pervers sont souvent doués d'une intelligence supérieure à la moyenne, voire redoutable, machiavélique, leur permettant déjà d'élaborer des pièges ou des stratégies très subtils. Tôt, ils peuvent déjà abuser leurs parents et leurs amis. L’enfant, plus intelligent, plus psychologue, que les parents l’imaginent, phagocyte littéralement la mère ou le père (une mère ou un père complice ou bien qui ne se doute de rien), dans une relation littéralement fusionnelle qui empêche les parents d’avoir un recul suffisant.
Sa biographie personnelle (son histoire) est importante à ses yeux car elle justifie, plus que toute chose, sa philosophie de vie et son comportement actuel.
Les pervers narcissiques sont-ils fous ?
Selon Marie-France Hirigoyen, « Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu'ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu'ils refusent de percevoir. Ils «ne font pas exprès» de faire mal, ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister. Ils ont eux-mêmes été blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir ainsi en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d'autrui. » ("Le Harcèlement Moral", page 126).
En général, on ne les considère pas comme complètement fous, car ils sont capables de maîtriser et de calculer leurs actes. Ils ne sont pas irresponsables en particulier sur le plan pénal. Toutefois la question n’est pas tranchée.
Les psychologues voient éventuellement dans le narcissisme, quand il est excessif, une « maladie », une addiction (le « malade » est parfaitement conscient de sa maladie, mais la minimise, ne peut pas changer ou ne cherche pas à changer), et non une folie.
Au pénal, les pervers narcissiques ne bénéficient généralement pas d’une responsabilité altérée ou atténuée, comme on l’a vu dans le procès de Jean-Claude Romand : Le pervers connaît la loi et il est conscient de ce qu’il fait (simplement, il le fait quand même par défi, par jeu, pour le frisson). Donc il reste responsable de son choix (en tout cas, il semble être responsable pénalement).
Mais le pervers narcissique lui-même se considère souvent comme « irresponsable » de ses actes. Ce qui rappelle la litanie des « ce n'est pas ma faute, et ce n'est pas ma faute … » du Vicomte de Valmont annonçant à Madame de Tourvel qu’il va rompre d’elle dans le roman "Les Liaisons dangereuses" de Pierre Choderlos de Laclos. (lettre CXLI)
Le pervers narcissique ne se considère pas comme malade
Le problème, c'est que le pervers narcissique refusant de considérer qu'il a un problème, les thérapies n'ont pas de prise sur lui.
S'il accepte de s'y soumettre (pour pouvoir dire qu'il a fait "tous les efforts possibles"), il va vite considérer le thérapeute comme nul et incompétent et la thérapie comme totalement inutile. Peut-être aussi d’ailleurs a-t-il très peur de découvrir certaines vérités désagréables, sur lui-même (le fait qu’il ne soit pas si magnifique que ce qu’il imagine).
Pour la plupart des témoins de leur comportement étrange, il est très difficile de comprendre les pervers narcissiques car la littérature psychiatrique ne décrit, le plus souvent, que le mécanisme mais pas leurs motivations profondes (comme celle se s’enfermer systématiquement dans un mensonge, ou le fait de sans cesse rebondir d’un mensonge à l’autre). On ne fait que des supputations...
Quelle évolution pour le pervers narcissique ?
Le pervers narcissique peut-il remédier à son « vide », à son absence d’intérêt pour les autres, cesser de projeter vers les autres une personnalité qui n’est pas la sienne ?
En réalité il est extrêmement rare qu’il change ou veuille changer d’attitude ou de valeurs morales. Car les gains que lui ont valu cette attitude sont souvent très importants et très gratifiants pour lui (admiration, célébrité, pouvoir…). On ne pourra pas changer un pervers narcissique par un « discours rationnel » car la quête perpétuelle de pouvoir est un moteur puissant et une source intarissable de plaisir, une véritable drogue dure.
Pour qu’il puisse changer, il faudrait qu’il subisse des chocs violents et des épreuves très importantes, susceptibles, par exemple, de déstabiliser la très haute conception qu'il a de lui-même, et surtout le convaincre qu'à la longue l'efficacité de ses mensonges et de ses tactiques s'est émoussée. C’est seulement ainsi qu’on pourrait espérer le voir, peut-être, un jour (?), évoluer favorablement. À vrai dire cela n’arrive presque jamais.
Mais en laissant espérer à son entourage, souvent aveugle, pareil changement, le pervers narcissique renforce son pouvoir. En donnant à ses victimes l’impression de chercher sincèrement à s’amender, il endort leur méfiance et en fait plus aisément ses dupes.
De fait tout effort d’amélioration personnelle lui paraît dérisoire voire ridicule, et il craint surtout d'avoir tout à y perdre - sa force, son pouvoir, le respect qu’on lui porte - avec le risque supplémentaire de se faire duper à son tour.
La relation du pervers-bourreau, et de sa victime
La logique perverse ignore le respect de l'autre. Autrui n'existe pas, il n'est pas entendu, il est seulement utile. Le pervers a besoin de l'énergie de certaines personnes pour combler le vide de sa propre existence. Mais pour cela il lui faut les soumettre. | |
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